I don't want to live on this planet anymore
El Topo donne le ton dès les 5 premières minutes du film:
Un mec en parasol dans le désert.
Avec un gosse de 7 ans, nu, descendant d'un cheval, pour pisser dans le sable.
Ensuite, il entre dans un village ponctué de mares de sang, ou tout le monde est à terre en train d'agoniser en poussant des cris suggestifs.
Un faux raccord (ce qui ponctue tout le film, ça doit être fait exprès) ou le gosse gagne des vêtements, puis les reperd, 2 à 3 fois de suite.
Un homme trouve une chaussure à talon de femme, qu'il lèche.
Et un dessin de femme nue dans le sable... Et un vieux semble fantasmer sur ce dessin de femme dans le sable en se couchant.
C'est comme ça tout le long du film. Ça en devient lourdingue, en plus d'être longuet au bout d'un certain temps... Le trip érotico-pervers-gore-mindfucking (vous pouvez insérer un facepalm ici, un peu comme moi pendant tout le film) de Jodorowsky se répète bien vite. On ne sait quoi en penser au départ, puis ça en devient bien vite détestable, et ça s'essouffle très sérieusement sur la fin... D'accord, ça a inventé le cinéma de minuit, c'est bizarre, et je comprends qu'on puisse adhérer.
Mais... Mais... Mais voila quoi...