Earth, Wind & Fire
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Après Alerte Rouge qui a vu sa sortie au cinéma annulée au profit de la plateforme Disney+ et après les réactions mitigées sur les débuts de Buzz l’Éclair l’année passée, les studios Disney/Pixar sont attendus au tournant sur grand écran avec Élémentaire.
Réalisé par Peter Sohn (Le Voyage d’Arlo, 2015) et présenté en clôture du Festival de Cannes en mai dernier, le film nous emmène dans la ville d’Element City, où l’eau, le feu, la terre et l’air se côtoient sans débordements. Dans le quartier « feu », on retrouve Flam, une jeune femme intrépide pleine d’énergie dévouée à travailler dans le magasin de son père. Dans la partie « eau » de la ville, on découvre Flack, un jeune garçon plus réservé et sans histoire qui se laisse souvent emporter par ses émotions. Mais lorsque ces deux éléments opposés vont se rencontrer, une amitié surprenante va naître, les laissant dubitatifs, tout comme leur entourage…
Si l’on ne peut s’empêcher de trouver quelques similitudes graphiques avec Vice-versa (2015), l’autre film des studios Pixar qui jouait avec cinq émotions différentes, ce nouveau long-métrage d’animation n’est pas dénué de charme pour autant. Sans renouveler complètement le genre - ni le catalogue Pixar - mais tout en se voulant inclusif et dans l’air du temps, Élémentaire parvient à renverser les conventions grâce à ses deux personnages attachants, qui par leur relation contrariée, défient toutes les idées préconçues dans une ville où chaque élément reste à sa place. Faisant évidemment écho à notre société où certains esprits sont encore trop étriqués, le film enseigne une belle leçon de vie, remplie d’espoir et de tolérance. Également aidés d’une magnifique animation aux dessins aussi inspirés qu’étonnants, les studios prouvent qu’ils peuvent encore fournir des histoires touchantes.
Constant Carbonnelle
https://www.surimpressions.be/post/critique-%C3%A9l%C3%A9mentaire-de-peter-sohn
Créée
le 30 juin 2023
Critique lue 13 fois
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