Parcours par chœurs.
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le 1 mai 2015
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3
(Micro Critique Flash)
Cinématographiquement parlant, On ne va pas mentir, le film est TRES mou, c'est une suite de LONGS plans séquences.
Maintenant, le montage est particulièrement intéressant, (SPOILER) on a un film choral sur le massacre de Columbine où l'on suit plusieurs adolescents/groupes d'adolescents du lycée (la plupart sous anti-dépresseurs, visiblement), certains permettant de cerner l'ambiance qui règne dans ce bahut (mention spéciale pour l'arc des 3 pétasses friquées et superficielles, le + pertinent de mon point de vue, on comprend le harcèlement qu'ont pu subir les deux ados impopulaires ici sans jamais le montrer) et chaque segment s'arrête au moment où la tuerie commence (sans que rien ne puisse le dire, ça ne finit pas sur une détonation. il y a un peu un effet fin d'épisode de Strip-Tease, ça coupe comme ça a commencé, sur rien)...
C'est seulement dans le dernier segment que l'on découvre (réellement) les tueurs qui viennent mettre un point final à tous ces segments, là où on les avait laissés. C'est plutôt bien vu (même si, bon, la séance de tuerie est un peu cheap)
Par contre, niveau authenticité, pour tout ce qui est psychologie des deux tueurs et véracité des faits, on repassera (ou alors Gus Van Sant sait des choses qui n'ont pas été dites dans les divers documentaires sur le sujet mais j'en doute BEAUCOUP). Il est par exemple INCONCEVABLE dans cette histoire que Klebold butte Harris gratuitement pour continuer le massacre seul. Et puis cette expérience homosexuelle sous la douche qui sort de nulle part... Ça veut, j'imagine, souligner le mal-être lié à l'adolescence, la recherche de son identité, à moins que cela ne soit une façon pour les deux antagonistes de sceller leur pacte macabre, mais ça en est limite homophobe (une homosexualité non assumée qui débouche sur un carnage). Leurs motivations non plus ne sont pas très claires (on entend très brièvement le speech de Harris au proviseur en étouffé, mais celui qui ne connait pas l'affaire pourrait passer à côté, on dirait que le réal' n'en avait que faire, que ça n'était pas essentiel à son film)
Bref, c'est bien beau de faire un minimum de coupe pour être au plus proche de la réalité, toussa toussa, mais si tu fais nawak avec les faits, à quoi bon?
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de descente aux enfers, Les meilleurs films sur l'école, Les meilleurs films tirés d'une histoire vraie, Les meilleurs films sur l'adolescence et Les meilleurs films de 2003
Créée
le 14 mars 2022
Critique lue 41 fois
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