Désir meurtrier
Le contrôle et la manipulation sont des thèmes récurrents dans les films de Paul Verhoeven notamment quand ce dernier s’entoure de personnages féminins comme l’étaient Nomi (Showgirls) ou Catherine...
Par
le 26 mai 2016
107 j'aime
14
Très bon retour de Verhoeven.
"Elle" vient de recevoir une visite fort désagréable avec agression à la clé. Elle pourrait être traumatisée mais curieusement ne semble pas plus affectée que ça. Il faut dire qu'Elle a déjà eu son lot d'épreuves et d'interrogations entre un père déséquilibré et ses rapports avec les hommes s'en trouve quelque peu perturbé voire épique. Elle, c'est Michelle, responsable d'un jeu vidéo.
Les faux-semblants hitchcockiens: un sous-titre tout trouvé à ce thriller. N'ayant pu le tourner aux USA en raison de séquences jugées censurantes, c'est dans l'Hexagone que le réalisateur de Robocop, Basic Instinct et autre Hollow Man a situé son adaptation de Oh de Philippe Djian. Et l'on retrouve niveau ambiance un peu des trois films précités.
N'ayant pas lu le livre, il m'est impossible de juger l'adaptation, mais si l'on excepte peut-être un détail permettant de deviner aisément une partie de la chute, le tout est parfaitement mis en scène et surtout, Verhoeven offre un rôle en or à Isabelle Huppert phénoménale (pour moi sa meilleure interprétation avec la pianiste et la cérémonie) ainsi que Laurent Lafitte surprenant, et rend un joli hommage à Hitchcock par des travellings et des plans qui vont vous rappeler des chefs-d'œuvre du maître du suspense.
A recommander sauf aux âmes sensibles ou aux personnes ayant connu pareille expérience que celle mentionnée au début...
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes films vus au cinéma en 2016, Les meilleurs films primés aux César et Les meilleurs films de Paul Verhoeven
Créée
le 5 juin 2016
Critique lue 457 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Elle
Le contrôle et la manipulation sont des thèmes récurrents dans les films de Paul Verhoeven notamment quand ce dernier s’entoure de personnages féminins comme l’étaient Nomi (Showgirls) ou Catherine...
Par
le 26 mai 2016
107 j'aime
14
Évidemment qu’on salivait, pensez donc. Paul Verhoeven qui signe son grand retour après des années d’absence en filmant Isabelle Huppert dans une histoire de perversions adaptée de Philippe Djan,...
Par
le 27 mai 2016
90 j'aime
6
On pourra sans doute évoquer une manière de féminisme inversé et très personnel – à peine paradoxal chez Verhoeven : on se souvient de la princesse de la baraque à frites dans Spetters, qui essayait...
Par
le 3 juin 2016
75 j'aime
20
Du même critique
La bombe humaine 1945: les Etats-Unis ont mis fin à la seconde guerre mondiale en larguant des bombes atomiques sur le Japon. Ces armes de destruction massives ont été élaborées à partir de Robert...
Par
le 19 juil. 2023
32 j'aime
4
Le pigeon et le vautour 1957: Enzo Ferrari est en pleine crise : entre son entreprise éponyme qu’un prêt pourrait couler, son épouse Laura découvrant sa relation extra-conjuguai avec Lina, d’où...
Par
le 27 déc. 2023
30 j'aime
5
La ligne rouge L'hôtel El Royale est situé sur la frontière Nevada-Californie. Mettez-y un prêtre, un agent de la CIA, une chanteuse exploitée, une femme en ayant kidnappé une autre ainsi que le...
Par
le 2 nov. 2018
30 j'aime
3