Petite claque en ce 14 juillet de glandouille. Encore un film "Merci Arte".
"Elle s'appelait scorpion" raconte l'histoire d'une héroïne muette et énigmatique, totalement dévouée à la vengeance qui l'anime. Prisonnière, habituée du mitard, et souffre-douleur du directeur de la taule, elle réussit à s'enfuir avec d'autres détenues aux histoires tragiques et sordides. S'en suit un road movie ultra féministe où les hommes sont relégués au rang de tortionnaires et de violeurs. Sexiste sans réelle subtilité envers la gente masculine, l'œuvre assume pleinement son rôle de film de femmes. Il est d'ailleurs jalonné d'une magnifique chanson appuyant cette idée.

Féminisme et vengeance....
Et oui, dès les premiers plans du film, "Elle s'appelait scorpion" rappelle rapidement les hommages appuyés de notre cher sous-réalisateur qu'est Tarantino dans ces deux Kill Bill. D'ailleurs, il a piqué la musique du générique le fourbe !

En effet, on retrouve des bruitages ahurissants, des zooms jouissifs sur des visages quasi inexpressifs, des plans figés rappelant les cases de mangas et du sang en gelé en veux-tu en voilà ! Car oui, ce films est assez violent. Pas forcément intenable mais viols et meurtres se succèdent assez régulièrement....

Étant tombée par hasard sur ce film, je ne connaissais en rien son histoire et son contexte. Je viens de lire qu'il s'agit du second opus d'une trilogie sur cette femme scorpion. Je m'en vais de ce pas à la recherche des deux autres tant j'ai été happée et ravie de découvrir ce type de cinéma que je connais si peu.

Merci Arte.



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le 15 juil. 2011

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Before-Sunrise

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