Elvira se fait virer de la chaîné télé où elle présentait des midnight movies. Elle va dans une petite ville bien-pensante des Etats-Unis chercher un héritage miraculeux. Elle hérite d'un manoir défraîchi et d'un livre de cuisine, que son oncle convoite de manière louche. Elle découvre :
1 - que la ligue puritaine du coin veut la fiche dehors.
2 - qu'elle est la descendante d'une lignée de sorcières.
3 - que le livre de recettes est un grimoire, qui ne doit pas tomber entre les mains de son oncle un soir d'éclipse. C'est précisément ce qui se passe.
Evidemment, Elvira manque d'être brûlée ; elle affronte son oncle, devenu un sorcier maléfique et le fim se conclue sur son numéro érotico-kitsch à Las Vegas.
Un film à ranger clairement dans la catégorie des plaisirs coupables. La moitié des gags tournent autour des seins d'Elvira, qui, il faut bien le dire, constituent de solides arguments. On a une sorte de Rocky Horror Picture Show qui se pervertirait une banlieue américaine, avec le côté un peu eugéniste du rock (il faut être beau et sexy). Des allusions à Roger Corman et des extraits de ce qui semble L'invasion des tomates tueuses.