Après le visionnage, j'étais assez nerveuse.
La performance de l'acteur principal était phénoménale dans l'interprétation d'un rôle très difficile ! Ses mouvements, sa voix profonde et son accent, étaient presques identiques à ceux d'Elvis.
La partie où le lien avec la musique afro-américaine est expliqué m'a aussi plu, là où Elvis enfant se faufile dans les soirées des noirs et s'imprègne de ces sons sauvages qui caractériseront son style... Sa passion pour les super-héros est également intéressante et a inspiré certains des costumes de scène les plus emblématiques d'Elvis.
Ce qui m'a rendu nerveuse, c'est le montage du film, trop rapide, avec des scènes trop courtes et fragmentées. Les couleurs et la frénésie, étaient certes représentatives de l'univers de cette rockstar... Mais l'effet final ressemblait, à mon avis, à celui d'une très longue bande-annonce. A peine une scène durait quelques secondes que je me disais déjà, sous tension, "tu vas voir qu'ils coupent maintenant". Comme quand Elvis et Priscilla se sont embrassés pour la première fois, dans le silence et le noir de leur chambre… Le rythme semblait ralentir un peu et pourtant… La scène a duré le minimum nécessaire, puis, comme je m'y attendais, une séquence d'affiches et de textes a encore une fois envahi l'écran. Même les chansons d'Elvis n'étaient pas jouées, je ne dis pas en entier, mais du moins assez longtemps pour les apprécier. Dommage! J'ai eu l'impression d'un mélange de musiques, de sons, de discours de fond, de changements de scènes, d'affiches, de dessins animés, de textes… Même les musiques ont souvent été revisitées, et fusionnées avec des violons tragiques qui n'avaient rien à voir avec elles.
Peut-être n'ai-je pas regardé ce film dans les meilleures conditions et dans le meilleur état d'esprit pour pouvoir l'apprécier pleinement.