En Fanfare a au moins le mérite de relayer au plus grand nombre les bases de la sociologie moderne. Oui dans la vie l'inné (génétique, capacités) a beaucoup moins d'importance que les origines sociales. Soit donc deux mecs d'approximativement le même âge (35 ans environ) mais de milieux sociaux complètement opposés, qui vont découvrir par le plus grand des hasards qu'ils sont frères, l'un ayant été adopté à sa naissance.
Le postulat de base est cinématographiquement ultra classique: deux personnages que tout oppose, mais qui vont au fil du temps surmonter leurs différences et apprendre à s'apprivoiser. On a vu ça dans un nombre incalculable de films (Intouchables, La Chèvre, le Dîner de Cons, etc). Sauf qu' ici on n'aura même pas ce type de suspense, puisque en réalité, malgré leurs différences, les deux gars sont plutôt sympathiques, accommodants (surtout le riche) et semblent plutôt s'apprécier dés le départ. A la place on a un film rempli de bons sentiments et plutôt cousu de fil blanc, sur comment s'entraider mutuellement, sans oublier l'aspect "comment ça se serait passé, si j'avais été à ta place et toi à la mienne ?"
Soyons francs, tout celà n'est pas bien original ni passionnant. S'il y a un intérêt à aller voir En Fanfare c'est pour les prestations des deux comédiens, Benjamin Laverhne et Pierre Lottin, qui sont en revanche trés convaincants. Pour le reste c'est un film de plus dans l'air du temps (avec les fermetures d'usines en toile de fond) et rempli de bons sentiments , comme déjà dit plus haut et comme cela avait déjà été le cas pour Un Triomphe le précédent film d'Emmanuel Courcol.
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