Pas fan du tout du cinéma de Délépine & Kervern qui n’auront jamais fait des films aussi chouettes que ce qu’ils faisaient avec Grosland, même si je sauve vite fait Louise Michel, et leur film-ovni avec Houellebecq. Là je regardais ça uniquement parce que j’adore Vincent Macaigne & Jonathan Cohen. Et si j’en sors en ayant apprécié le film c’est en grande partie grâce à eux. Car on y retrouve les mêmes tics et lourdeurs inhérents au cinéma faussement de gauche de leurs auteurs. Mais oui Macaigne (en maire de gauche) et Cohen (en maire de droite) qui se retrouvent coller l’un à l’autre, bite contre cul, par un groupe de féministes ça l’effectue, moins pour la pseudo charge politique (franchement on ne sait plus vraiment sur qui ils tapent, en définitive) que sur le show des deux comédiens. Gros fou rire sur deux scènes : celle sur la voiture et celle chez la sophro. Deux scènes au centre du film, par ailleurs ; ensuite ça se dégonfle grandement.