Va-Va-Voum !!!
Voilà le genre de film à montrer dans les formations sur le cinéma. Vous aurez la quintessence du film noir, avec tous les codes qui l’accompagnent. Une intrigue obscure, un protagoniste à la baffe...
le 31 août 2013
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Une histoire de privé, et voilà qu'on se dit que, peut-être, En quatrième vitesse est un film noir comme on en a vu tant. Ce qui serait déjà pas mal, soit dit en passant. Mais en fait, Robert Aldrich dynamite ici le genre. Dès le début, il y a quelque chose qui ne va pas, dans cette étrange ouverture, suivie de ce générique qui défile à l'envers. Et à un moment, le film bifurque complètement.
La mise en scène est particulièrement soignée, avec ces plans encagés, donnant une impression de claustrophobie, de menace, menace accentuée parce qu'on ne sait pas trop où l'on va. Le tout renforcé par les "gueules" des seconds couteaux du film, particulièrement patibulaires. Et puis la fin prend une dimension tout à fait mythologique, et on se dit : "ah! oui, mais en fait c'était comme cela depuis le début."
Car En quatrième vitesse joue avec le spectateur, distille ses indices, jusqu'à la révélation, qui nous transporte ailleurs que dans le film de privé, avec une conclusion d'une noirceur absolue, et finalement, on a vu quelque chose de bien différent de ce à quoi on s'attendait.
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il y a 4 jours
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