♫ Musique ♫
Les Boovs, certainement les extraterrestre les plus inutiles de l’univers se carapatent de leur planète avec les Gorgs aux fesses (noter la qualité manifeste des choix de nouvelles civilisations technologiquement plus avancées que nous) et choisissent comme destination la Terre. Après une invasion digne de mes stratégies élaborées pour que mes Playmobils sauvent la Barbie de ma sœur qui a fini explosée à coups de pétards, ils arrivent néanmoins à prendre possession des villes et à regrouper tous les humains à un seul et même endroit. Où ? Attendez ce n’est pas dans mon cul… Je me rappelle plus et on s’en fout ! Une adolescente arrive néanmoins à échapper aux envahisseurs et part à la recherche de sa mère. Tip (notez la qualité du prénom de l’héroïne) et Oh (se sont trop foulés pour ce prénom), un Boov rejeté de la société, vont tenter de sauver la Terre et tous ses habitants : humains ou Boovs de la menace Gorgs.
Tim Johnson dont tout le monde se fout nous propose un genre de Lilo & Stitch du pauvre. Oui, parce que désolé mais un extraterrestre qui se crashe sur Terre et qui fait copain-copain avec une gamine humaine pour sauver la Terre d’une menace Alien, on connait. Disney nous avait déjà conquis avec une amitié improbable entre un petit machin bleu et une enfant plus ou moins seule. Alors pourquoi Dreamworks essaye de nous vendre une saloperie de truc violet, moche et con avec une ado à attardée (pléonasme ?).
Bon alors, parlons un peu des Boovs. Cette connerie n’a aucune raison d’exister. Ce n’est qu’un faire-valoir enfantin qui masque mal le manque absolu d’idée d’écriture. On est d’accord c’est encore plus prévisible qu’une comédie romantique avec Hugh Grant, mais s’il n’y avait que ça. Non, il fallait en plus que Dreamworks se dit « oh on va les faire parler d’une manière drôle ». Euh… comment vous dire que faire parler un truc petit et gros (Je ne parle pas de Ricky, hein Smile) d’une manière débile est à la limite du soutenable.
On a un résultat d’une crétinerie infantile sans nom parrainée de surcroit par la pseudo reine de la pop : Rihanna. J’aime pas cracher sur les gens pour rien (quoi que…) mais merde une chanteuse, et ceci indépendamment du fait que je l’aime ou pas (d’ailleurs c’est plutôt pas, soyons d’accord), n’est pas une actrice et même si elle ne doit faire que la voix. C’était une greluche décérébrée qui avait autant de talent que mon poney dans Battleship, qui est, soit dit en passant, une sombre bouse (ceci est purement gratuit). Et ici, c’est d’un pathétisme rare.
Alors pourquoi ? Essayer de vendre le dessin animé aux fans de cette « star » ? De même pour Jim Parsons ? Lui qui avait connu à la même période un succès monstre avec Big Bang Théory.
Afin d’essayer de palier à un dessin animé moyen, voir mauvais, on tente désespérément de prendre des têtes d’affiche aimées par la majorité. Donc règle ultime pour faire passer de la merde pour un gâteau, foutre de la chantilly dessus. On arrive peut être à faire une truc présentable mais au final vaut mieux pas en manger !