¡ Hola Casita !

Encanto : La Fantastique Famille Madrigal, est le 60ème «classique d’animation» des Studios Disney. On y suit les Madrigal, famille extraordinaire vivant dans une maison magique au cœur des montagnes de la Colombie. Tous les membres de cette famille reçoivent un don particulier qu’ils mettent au service de leur communauté, sauf Mirabel, seul membre de la famille à être ordinaire. Alors qu’elle découvre que la magie est en danger, Mirabel pourrait bien être le dernier espoir de cette famille.
Niveau animation, on est toujours dans la lignée qualitative dont Disney nous a habitués ces dernières années. C’est beau, c’est fluide, c’est dynamique, c’est coloré et bourré de détails magnifiques et de belles lumières. On en prend plein les yeux.

Niveau musique, je ne vais absolument pas être objectif du tout puisque les chansons sont écrites et composées par Lin-Manuel Miranda dont j’aime énormément le travail. Et elles sont vraiment cools, entrainantes, avec des rythmes qui changent pas mal des chansons traditionnelles des films Disney. Alors oui, c’est bien évidement moins entêtant qu’un «Libéré, Délivré», mais ça marche plutôt très bien. Le bémol se situerait sur l’emploi des chansons qui servent surtout à régler les problèmes dont font faces les personnages au cours du récit (un élément perturbateur = une chanson pour le résoudre). Ce sont les chansons que font avancer la narration et donc, il faut être bien attentif aux paroles (qui s’enchainent assez rapidement, comme souvent avec Lin-Manuel) pour ne louper aucune information concernant la fantastique famille Madrigal, notamment dans la première chanson qui sert d’exposition et présente les membres de la famille et leurs aptitudes particulières.

Encanto fait partie des quelques films Disney à ne pas avoir de Grand Méchant. Ici, il est uniquement question de cette famille extraordinaire, de leur maison et de la magie qui les entoure, magie qui est menacée et que Mirabel, seul membre de la famille à ne pas avoir de don, va tenter de sauver. Pas de voyage, pas de grande aventure aux confins du monde à la recherche d’un quelconque artefact aux pouvoirs mystiques, tout le récit va se dérouler à l’intérieur / autour de cette maison magique et de ses habitants. Cette unité de lieu et de personnages est à la fois la faiblesse de cette histoire mais aussi sa force. Encanto est bien moins épique que Vaiana ou que Raya et le dernier Dragon. Cependant, en resserrant son récit sur la cellule familiale, les enjeux s’en retrouvent différents et beaucoup plus proches de nous. Le film met l’accent sur la dynamique intrafamiliale, les non-dits et autres rancunes entre ses membres et les conflits intergénérationnels qu’il va falloir surpasser afin de rétablir la magie. Et au final, l’émotion est là, et on se laisse porter par la magie d’Encanto et de sa fantastique famille Madrigal. Spoiler Alert ! A la fin on (je) pleure.

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