Le retour d'un Disney sur grand écran. Une fête familiale parlant d'une maison vivante et de magie, nous faisant découvrir la culture Colombienne et suivre une héroïne dans l'air du temps avec des lunettes, des cheveux frisés, et quelques rondeurs; presque exclue de sa famille parce qu'elle n'a pas de pouvoirs, alors qu'elle n'en demeure pas moins attachante par sa bienveillance et sa joie de vivre qu'elle cache pour ne pas laisser apparaître son mal-être profond.
Toutes ses caractéristiques permettent de s'identifier à un personnage intéressant non pas pour sa beauté, plus pour ce qu'il a de précieux au fond de lui.
En toute objectivité, ce nouveau film coloré et très beau est loin d'être irréprochable. Quelle sera sa morale ? Quel sera son message?
Le trop plein de personnages, le véritable enjeu mettant plus de la moitié de l'intrigue avant de se montrer. Ce n'est pas la plus grosse déception d'Encanto. Il se trouve que ce sont les chansons qui posent ici un réel problème.
Les paroles chantées par nos protagonistes sont peu inspirées, peu utiles et sans rimes. A l'inverse la chanson " Colombia, Mi Encanto " de Carlos Vives, entendue en toile de fond vers la fin se trouve être la chanson thème d'Encanto. Frissons garantis.
Ses 45 premieres minutes laborieuses, peinant à tout installer n'étaient pas si inutiles, juste contées maladroitement.
C'est à partir de là que les personnages et l'histoire gagnent en intérêt, que l'émotion embrasse pleinement son rôle après quelques passages touchants en début de film grâce à la relation fusionnelle entre Mirabel et son adorable cousin Antonio.
Une quête réfléchie sur l'importance dans une famille d'apprendre à s'apprécier les uns les autres malgré les différences propres à chacun.