Histoires d'amour
Après la douleur, la sidération, la colère, l'impuissance enfin : que nous reste-t-il ? La liberté d'aimer, de combattre la haine avec nos petites armes humaines, nos liens chers, nos attachements...
le 16 juil. 2016
8 j'aime
2
Si ce film m'a au mieux fait lâcher quelques sourires, son visionnage a été beaucoup plus facile que ce à quoi je m'attendais.
Passées les multiples incohérences scénaristiques grosses comme un 38 tonnes, j'ai réussi à me laisser porter par cette comédie légère avec en toile de fond une justification de l'immoralité et de la malhonnêteté quand celles-ci deviennent nécessaires pour maintenir soudée une famille en galère financière. On a vu bien pire pour une trame de comédie française.
Bon, on n'échappera pas à un final dans lequel la petite pianiste en herbe de la famille arrive in extremis à son concours de musique où, galvanisée par les moments passés avec les siens durant le film, elle se lance dans une interprétation d'un morceau de Debussy qui arrachera des larmes à l'assistance... (désolé de cet affreux spoil d'entrée mais ce passage m'a irrité).
Sandrine Kiberlain (Marie) assure très bien son rôle et parvient à mettre en retrait un Edouard Baer (Sam) un peu mou dans son interprétation. Les deux gamins interprétés par Mathieu Torloting (Clément) et Carla Besnaïnou (Alexia) s'en sortent également plutôt bien. Bon après, je sais que c'est une comédie légère où le stéréotype est roi mais les passages avec Benjamin Biolay (Antoine) dans le rôle du costume-cravate/grand appart/je récupère la femme de l'autre glaudu avec ma voix suave, mes yeux plissés et mes billets n'ont franchement pas été mes préférés, contrairement à ceux qui mettent en scène une pétillante Bulle Ogier (la mère de Marie) permettant de redonner un second souffle au dernier tiers du film.
Au niveau de la réalisation et de la mise en scène, c'est propre mais sans grande folie. Pas grand chose à signaler de ce coté.
Une comédie assez attendrissante et rarement gênante à défaut d'être hilarante sur des thèmes qui changent un peu du «tout bienveillance» écœurant. Ca se laisse bien regarder comme ça sera sûrement bien vite oublié.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films vus en 2022
Créée
le 8 févr. 2022
Critique lue 48 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Encore heureux
Après la douleur, la sidération, la colère, l'impuissance enfin : que nous reste-t-il ? La liberté d'aimer, de combattre la haine avec nos petites armes humaines, nos liens chers, nos attachements...
le 16 juil. 2016
8 j'aime
2
Si vous avez vu la bande annonce d'"Encore heureux", le meilleur y est dedans ( et en mieux monté que dans le film....). Et comme je ne dérogerai pas à la règle, elle sera à la fin de mon avis, libre...
Par
le 31 janv. 2016
6 j'aime
1
Sam est un cadre sup au chômage qui ne retrouve pas de boulot.Avec sa femme et ses deux enfants,il échoue dans un appartement minuscule d'où la famille risque d'être expulsée et vit...
Par
le 7 mars 2020
5 j'aime
2
Du même critique
J'ai retenté récemment l'expérience sur émulateur, me souvenant avoir apprécié le jeu enfant... quelle déception. Evidemment, c'est un jeu à licence dont il n'y a pas grand chose à attendre (même si...
Par
le 22 janv. 2022
3 j'aime
1
Nevermind était l'album que je trouvais le plus abouti du groupe quand j'étais un lycéen fan hardcore, c'est maintenant le seul qu'il m'est impossible de réécouter. Je préfère de loin aujourd'hui ...
Par
le 1 mars 2022
2 j'aime
Bleach, c'est l'album bourré de défauts, amateur sur certains points mais qui renferme une énergie et un potentiel (confirmé plus tard) qui ne peut qu'emporter l'auditeur amateur de sonorités un peu...
Par
le 1 mars 2022
2 j'aime