Pfiouhhh...que penser? L'affiche américaine possède quelque chose qui me dérange déjà. Je cite grosso modo; "Old boy in a hospital!" Une connerie racoleuse pour attirer le chaland ayant apprécié le meilleur opus de la trilogie de Park chan-wook (Oui, c'est subjectif.)


Seulement, dès le début, difficile de trouver des points communs. En dehors de la nationalité du film. D'ailleurs avant toutes choses, le film n'ayant pas un budget incroyable, le huit clos est sûrement la meilleure solution. Laissant place aux dialogues, aux doutes, et surtout au début du film, cela permet de mettre en avant l'humour noire que dégage l'oeuvre, plutôt efficace. Impossible de ne pas sourire devant se détraqué suicidaire a tendance de projections d'objets dans la gueule de gens mourants.


La seconde partie du film est plus sérieuse, mais comme vous pouvez l'imaginer, tuer un voisin de chambre quand on est handicapé moteur, c'est tout sauf pratique. En découle une course contre la montre pour regagner la forme afin d'accomplir la vengeance tant attendu. Entre humour sadique et angoisses perpétuelle, Desire to kill possède vraiment un cachet original, dans le bon sens du terme.


D'ailleurs tout le film est plutôt bon, mais viens la fin et son Twist, et c'est la que le lien avec Old boy peut être fait: La ou Park Chan-Wook nous offrait une fin sans concession, Jon Won-hee tente une Oldboy, avec une fin surprenante a souhait.
Seulement voilà, une impression de déjà vu découle de ce final pourtant tiré par les cheveux au possible! Une étrange sensation de vouloir faire un twist pour le twist sans que celui ci ne vous chamboule une seule seconde tant ça n'est pas crédible.


C'est hélas la faiblesse de se très original desire to kill, le film est surprenant, schizophrénique et bien mis en scène. (On notera quand même qu'en dehors de notre Trio Tueur/Vengeur/Infirmière, les médecins jouent plutôt médiocrement, allant presque jusqu'à la récitation. Une mauvaise nouvelle car cela a tendance a nuire a. L'immersion.)
C'est donc avec un leger sentiment de gâchis qu'on ressort de ce DTK pourtant pas avare en qualités.


Une bonne pioche, pas la meilleure, mais tout comme le bon mais imparfait "Hard day", on pardonnera facilement au profit de l'originalité.

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le 5 juin 2016

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