Millie forever
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le 27 sept. 2020
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6
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Enola Holmes est une production Netflix ludique pour toute la famille qui a le chic pour nous évader dans le vieux Londres de l'époque victorienne. La mise en scène de Harry Bradbeer (Fleabag, Killing Eve...), très pimpante et dynamique dans son démarrage, se marie parfaitement avec l'énergie galvanisante de son interprète principale, Millie Bobby Brown, connue pour son rôle plus sombre dans Stranger Things. Ici, on suit les mésaventures de la cadette de la famille Holmes ; vivant épanouie avec sa mère dans leur maison de campagne, où son quotidien se résume aux sciences, techniques de combats et lectures multiples, elle doit faire face à sa soudaine et mystérieuse disparition. Elle fait alors appel à ses deux grand frères, dont le fameux Sherlock, pour résoudre cette affaire. Tout est très pétillant dans cette enquête, du casting aux effets visuels, en passant par la musique et le rythme enlevé. Enola Holmes a le mérite de changer les idées et séduit par son discours plutôt malin sur la place des femmes au sein de la société, son récit d'initiation en forme d'émancipation et ses belles couleurs. Un peu trop long, le film s'enfonce parfois dans des dialogues trop volumineux et se repose trop souvent sur le parti prix risqué de l'adresse caméra. En effet, bien que l'idée d'être le confident-complice de l'espièglerie d'Enola soit séduisante, ces adresses se veulent répétitives et parfois dispensables au vu de leurs fonctions explicatives et narratives (pas besoin de toujours nous dire ce qu'on a vu ou ce qu'on va voir...). Heureusement, quelques bonnes scènes d'action se font la malle et redynamise le récit qui semble parfois en pause. Pour ce qui est du scénario, donc de l'enquête, il aurait pu être plus original et plaisant à décortiquer, à l'image de ce montage teenage et vivifiant. L'avancée et la résolution sont donc moins surprenants que ne le laisse présager la forme. Cela dit, le casting est très réussi et préserve notre attention jusqu'à la fin. La jeune héroïne fait régner une aura paisible et agréable et se voit soutenue par des seconds rôles à la hauteur (Henry Cavill et Helena Bonham Carter), avec la présence de quelques surprises (Louis Partridge, Fiona Shaw, Frances McDormand...). On a pas forcément affaire à une revisite mémorable du mythe "holmésien" mais en tout cas, on a là un bon remède contre la morosité !
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Créée
le 4 oct. 2020
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4 j'aime
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