---Bonjour voyageur égaré. Cette critique fait partie d'une série de critique. Tu es ici au quatorzième chapitre. Je tiens à jour l'ordre et l'avancée de cette étrange saga ici : http://www.senscritique.com/liste/Vampire_s_new_groove/1407163
Si tu n'en a rien a faire et que tu veux juste la critique, tu peux aller directement au deuxième paragraphe. Cela dit, ça ne va pas être très intéressant. Bonne soirée. ---
Le processus d'addiction de mon organisme au traitement fonctionne. Evidemment c'est plus simple quand je lui présente des films de qualité. Je ressens toujours cette obsessionnelle envie d'aller errer dehors quand la nuit tombe, mais grâce au traitement, j'arrive désormais à attendre la fin du film.
Les castings à couper le souffle se succèdent. Si celui d'hier était déjà bien gratiné, celui de ce soir mérite le détour : Brad Pitt pour bien commencer, Tom Cruise pour bien continuer, Kirsten Dunst qui à l'époque se révèle avec son interprétation à couper le souffle du haut de ses douze ans, et Antonio Banderas en bonus. Et je suis face à un cas de conscience insolvable : Je n'ai rien à dire. Je m'étais promis de faire une critique pour chaque film vu dans le cadre du mois vampire, et jusqu'ici je m'y suis tenue, avec parfois un peu de retard, mais toujours avec du contenu, aussi subjectif qu'il puisse être, j'ai toujours donné mon avis et réussi à l'argumenter. Mais là... Oui, je peux donner mon avis : j'ai adoré ce film. Il est mon deuxième film de vampire préféré, étant donné que le premier (Only Lovers Left Alive) est mon film préféré tout court. Il est, de fait, le film que j'ai préféré depuis le début du mois. Certes oui mais voila, quand un film m'emporte trop, quand je m'identifie aux personnages, que je ris avec eux, que je pleure avec eux, que j'oublie l’intermédiaire de mon écran, du film, du réalisateur, quand il n'y a plus que moi et les personnages dans la même histoire, et quand ce film là se termine et que je me retrouve soudainement propulsé sur mon canapé, avec un début de mal de crane d'avoir fixé un écran pendant deux heures, et bien je n'ai absolument rien à redire. Je ne peux pas argumenter mon addiction à ce film. Pour ce que ça vaut, je suis un peu tombée amoureuse de Brad Pitt avec ses cheveux longs, mais il était l'ami agaçant qui se plaint un peu trop. Comme lui j'ai aimé Kristen Dunst comme ma petite sœur, et j'avais quelquefois des éclairs de lucidité où je me disait que cette actrice-enfant était absolument stupéfiante. Tom Cruise quant à lui était mon réel amoureux dans l'histoire, beau à mourir, détestable en société et pourtant terriblement addictif. Comme les autres personnages j'ai tourné autour de lui comme une mouche en me disant qu'il était génial mais que quand même, objectivement, je le détestait. Mais je n'arrive pas à émettre d'avis extérieur au film. L'image est sublime je suppose, la lumière très pointilleuse sur ses ambiances de nuit. Ah si ! Je peux dire que le tout dernier plan est complètement dingue, une sorte de plan séquence qui sort de l'appartement pour s'élever dans les airs, rejoindre la lune en nous révélant le royaume sur lequel règne le vampire en cachette. Voila. Les ellipses passent très bien, j'en conclue que le montage doit être réussi. Et pour continuer ma lignée de critique sur le même thème, je peux dire que le sujet de la femme et de la séduction prend un regard nouveau avec la problématique du non-vieillissement de la petite fille. Elle devient une adulte dans un corps d'enfant, et son questionnement par rapport à ça est très juste et touchant. Quant à l'autre élément que je m'applique à relever régulièrement, il va sans dire que notre vampire passe un nouveau cap et que cette fois il ne sera plus question de nous pondre des vampires sans personnalité, sans humanité ou sans réflexivité quant à sa cause, ou je leur re-balance Entretien avec Un Vampire en pleine figure.