La critique complète du film : http://cinecinephile.com/eo/
"[...] Dans EO, l’âme la plus pure et innocente est celle d’un âne, qui rencontre sur son chemin à la fois les meilleurs et les pires travers de l’humanité, peuplant ce monde étrange que l’on observe à travers les yeux de l’animal, littéralement à hauteur d’âne. Un personnage à part entière, incarné par Tako et ses doublures (Hola, Marietta, Ettore, Rocco et Mela), dont les yeux mélancoliques suffisent à nous faire comprendre pourquoi Jerzy Skolimowski a voulu en faire le héros de son périple existentiel et sensoriel, tant il transpire d’humanité. Un personnage de cinéma probablement plus humain que tous ceux vus en salles cette année, y compris Isabelle Huppert (vous comprendrez en ayant vu le film). Et cela suffit à faire d’EO une expérience de cinéma sensorielle d’une beauté inouïe."