Je suis un peu partial, je l'avoue, je n'apprécie vraiment pas Adèle Exarchopoulos.
J'ai du mal avec son regard glauque de veau mort né et ses incisives lapinesques campées sur une cambrure qui se veut affolante.
Quand à Guillaume Gallienne, il campe tant bien que mal un brave homme qui n'arrive pas à contrôler ses pulsions. Point.
J'avoue qu'il doit falloir un certain niveau de contrôle pour ne pas partir en live dans un environnement féminin tel que celui d'une prison pour femme... Mais je m'égare.
Un seul personnage m'a séduit, celui de sa femme qui incarne une épouse parfaite, belle, douce, compréhensive, patiente mais c'est, pour moi, le seul élément positif du film.
Comme souvent, la confusion s'installe entre l'envie de la chair et l'amour. Si le film est censé dépeindre une histoire d'amour éperdue... c'est raté.
Pas un gramme de sentiment ou d'émotion ne transpire des yeux éteints d'Adèle Exarchopoulos et Gallienne fait plus penser à une mouche dans une toile d'araignée qu'à un amoureux transi.
Assez vite l'ennui s'installe, comme souvent avec Adèle Exarchopoulos, il y a des scènes dénudées inutiles. Pas un instant je ne suis rentré dans le film, pas un instant je n'y ai cru.
Ma seule émotion s'est produite à la fin du film, car enfin, j'étais libre.
On évitera sans hésiter.