Ca n'a aucun rapport avec l'allégorie faite dans le film de la Russie mais c'est pas grave, t'as déjà lu ca, j'ai ton vu et vous avez cliqué bande de s.
Ernest est dans son rêve et il se lève car la musique l'appelle, malheureusement son subconscient lui rappelle son passé.
Et le truc c'est ca, en fait on pourrait partir du principe que tout se passe dans sa tête et qu'il va juste réparer son ressenti par rapport à ses souvenirs et pas son violon.
Le film prend du temps à démarrer, la souris s'en va profond en lui pour le ressaisir, son présent qui le pousse à ressasser le passé pour se soigner.
Il n'y a pas d'Ernest pour traverser la rue car le présent n'existe pas en Charabie, tout le monde vit dans le passé. C'est comme ca et pas autrement, les gens restent bloqués par des indications qui n'ont aucun sens et finissent coincer dans un escalier Penrose.
Il n'y a plus de musique pourtant Ernest ne se pose pas plus de questions, son passé était ainsi, c'est comme ca, il y a pas besoin de le ressasser : Ernest est grandement influencé sans s'en rendre compte.
Une seule note est admise, le "do" car tout le monde se tient de dos pour ne pas voir les choses en face, les policiers lavent ce qui est trop coloré dans le pays.
Mifasol apparait avec sa féérie magnifique, ils le poursuivent en respectant quand même les feux rouges car c'est c'est comme ca et pas autrement : les panneaux n'indiquent rien, le non-sens par excellence. La musique est une arme contre la rigidification des choses.
Ils utilisent des signes sans les comprendre, ce qu'ils écrivent n'a vraiment aucun sens mais ils font avec. Ce sont les oiseaux qui apportent les rêves aux derniers hommes, tant qu'il y a de la vie dehors il y a de l'espoir.
Ernest se déguise avec des déchets et personne ne fait la différence, ils font de la musique sans faire exprès quand ils sont heureux, ils s'empêchent de l'être.
Je vous laisse découvrir la fin de ce film enchanteur.