Vous avez vu la bande-annonce ? Alors vous avez tout vu ! Eh oui ! Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence, le duo Munz et Bitton n’avait pas grand-chose à dire si ce n’est que riches sont souvent au-dessus des lois mais que c’est toujours les pauvres gens qui en ont pourtant besoin sur qui ont s’acharne au final. Pour faire tenir la sauce jusqu’au bout, on la dilue aussi longtemps que possible en attendant péniblement que le retournement de situation tant prévisible survienne de la manière la plus plate qui soit. Et vas-y que je me m’efforce d’épaissir le tout avec des histoires d’amour basiques comme pas possible et voila comment on tient 1h45 avec trois fois rien. Au final, ironie du sort, c’est le pauvre spectateur qu’on a encore exploité pour enrichir ces fieffés cinéastes ! Alors – que diable ! – il serait temps que les milieux mondains du septième art français adoptent cet adage populaire au lieu de se donner bonne conscience avec ce genre de foutaises : « quand on a rien à dire, le meilleur reste encore de se taire ».