Venant d'une production Bruckheimer, je m'attendais à autre chose que ce verre d'eau tiède. Sans tomber dans le gogol façon Class of 1984 (quoique...), mais au moins un truc dans le genre The Substitute, ça aurait pu être marrant. D'autant le la base est là.
Mais non : Le fait que le personnage de Michelle Pfeiffer soit censé être capable de se bastonner est vite éluder, et on tombe dans le pensum pas très finaud à base de plaisir d'apprendre, de déterminisme social et d'égalité des chances gâchée. Pas que ce soit fondamentalement faux, ceci dit, mais ici tout ça semble trop facile et téléphoné, et finalement mis de côté au bénéfice d'un happy-end lui aussi hyper tiède.
En fait, le film n'aurait été fait que pour vendre le titre de Coolio (qu'on entend trois fois de suite dans le métrage) que ça n'aurait pas été pire.
Ni assez rentre-dedans en mode "dénonciation du système", ni assez débile pour constituer un plaisir coupable, juste un film bof parfaitement oubliable.