The F... Word pour Friendzone
Et (Beaucoup) plus si affinité, c'est tout d'abord l'histoire d'une friendzone, avec tout ce que cela implique en terme d'irrévérence sexiste. Il suffit de ces romances où le pauvre héros se retrouve victime de l'amour qu'il porte envers une personne dont le coeur n'est pas libre, il suffit de cette focalisation sur le gentil garçon au coeur brisé, armant de façon instantanée le soutien du spectateur contre l'ennemi viscéral, celui que l'on cherche lubriquement à voir basculer; le petit ami, l'unique ressort scénaristique donnant quelconque forme d'intérêt, en l'occurrence bien mince, à l'histoire. En outre, il suffit aussi de cette vision maladroite, probablement involontaire, mais belle et bien présente de la femme comme conquête sexuelle.
Je méprise ces personnages pseudo-cools et extravagants dont l'anti romance nous est vigoureusement suggérée à chaque ligne de dialogue. Je m'agace de ce récit qui emprunte avidement toutes les étapes d'une comédie romantique interchangeable. Et puis je n'ai pas vraiment ri, pire, je me suis ennuyé.
Donc c'était un peu nul.