Des solitudes soudain qui se croisent, des dialogues intérieurs qui s'écrivent dans le regard de l'autre. Voilà illustré l'amour à l'écran.
Qu’est-ce que la mise en scène ? Deux méthodes : mouvements de caméra ou gestion de l’espace et jeu de regard. Valerio Zurlini excelle dans la seconde. Vive la transparence pour la mise en valeur du sujet.
Pourtant l’histoire (en dehors du contexte historique qui sert parfaitement de cadre ici) est tout ce qu’il y a de plus banal : un homme et une femme tombent amoureux l’un de l’autre malgré les interdits et la bienséance. Elle a dix ans de plus ; lui, il appartient à une famille d’arrivistes et en est sans doute un lui-même — sans doute pas avec elle.
La structure est tout autant classique, voire prévisible ; mais c’est bien un exercice qui, puisqu’on le connaît par cœur, est susceptible de capoter à la moindre fausse note.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
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