Eternal Sunshine Of The Spotless Mind – Le film de la Saint-Valentin
Il est vrai que lorsque vous parlez de films romantiques dans une conversation, vous citez immédiatement N’oublie Jamais, Titanic, Quand Harry rencontre Sally, Pretty Woman ou encore Nuits Blanches à Seattle.
Pour ma part, je pense à Eternal Sunshine. Je crois que c’est le film qui m’a réconcilié avec l’amour. Vous savez ce sentiment bizarre qui vous caresse le cœur. Et vous donne une telle assurance, que vous pensez être invincible. Alors que ce n’est pas vrai, car du jour au lendemain tout peut s’écrouler.
J’ai connu ce film il y a quelques années en pleine rupture sentimentale. Après plusieurs jours à jouer au zombi dans mon appartement, un ami est passé me voir et m’a conseillé de regarder Eternal Sunshine. Je ne dis pas qu’après les une heure quarante-cinq de visionnage j’étais totalement transformé. Cependant, je sortais un peu la tête de l’eau.
Le long-métrage de Michel Gondry, m’a appris une chose, que l’amour est infini. Lorsqu’une histoire s’arrête, si les deux personnes s’aiment vraiment alors le destin les mettra une nouvelle fois sur le même chemin. C’est un raisonnement plutôt utopique, je le conçois. Mais, qui fait tellement de bien quand on pense que tout est fini.
Avec Eternal Sushine, nous pouvons nous identifier aux personnages
Avec ce film, nous pouvons nous identifier aux personnages. D’un côté, nous avons un Jim Carrey timide, introverti, et de l’autre une Kate Winslet un peu folle, lunatique mais attachante. Ces deux personnes très différentes se sont aimées, puis un jour, ils ont décidé de se séparer. Leur amour était si fort qu’ils décidèrent d’effacer tous les souvenirs qu’ils ont eus ensemble.
Quoi de plus normal, il est clair que nous essayons tous de faire cela, de tourner la page, de passer à autre chose. De jeter tous nos souvenirs afin de ne plus ressentir cette sensation de tristesse. Mais est-ce la bonne solution ? Est-ce que l’on se sentira meilleur après ? Pas forcément. Et Michel Gondry, nous met le doigt dessus. Les héros regrettent petit à petit qu’on leur efface la mémoire et décident, pas n’importe quel moyen, d’arrêter le processus. Ils essayent tant bien que mal de récupérer les meilleurs souvenirs.
« Je ne suis pas un concept Joel, je suis juste une fille paumée qui cherche sa propre paix intérieure. Je ne suis pas parfaite ! »
Le long-métrage nous apprend que personne n’est parfait, que si l’on veut garder une histoire, il faut savoir vivre avec les défauts de l’autre et voir plus loin que le bout de son nez. Il faut se battre tous les jours comme sur un ring de boxe et prouver à l’autre que l’on tient à lui.
Au final, on pourrait penser que l’amour est une maladie qui nous ronge de l’intérieur. Beaucoup essayent de l’éviter pour ne pas souffrir, pour se préserver, mais c’est la plus belle chose qu’il nous a été donnée de connaître. Bien évidemment, je pourrais vous parler des heures de ce film, de cette musique, de cette histoire torturée, de cet amour incommensurable qui se réveille devant nous et de cette réalisation quasi-parfaite.
Cependant, je préférerais que vous le découvriez par vous-même.