Pour en faire le tour, il faudrait une dizaine de critiques différentes, une trentaine de conversations avec des gens différents et encore une vie entière d'expériences.
Commençons par le commencement : une ambiance, de la douceur qui déborde et une chanson qui vous hante encore une semaine plus tard, avec une phrase simple "everybody's gotta learn sometime". Si simple qu'elle en est déconcertante.
Aimer quelqu'un, c'est compliqué. On aimerait que tout soit clair comme de l'eau. On aimerait que l'autre vienne combler les complexes qui nous hantent depuis toujours. Seulement voila, nos idéaux s'entrechoquent et l'histoire explose. On voudrait tout effacer et oublier.
Mais oublier quoi ? Oublier qu'on a été heureux à un moment donné ? Oublier les petits moments, les petites choses qui font qu'on s'est aimé, et qu'on a eu confiance dans une personne particulière. Ces moments sont précieux et nous construisent.
Alors on essaye d'effacer, mais rien n'y fait. On reprend le fil, et on essaye, encore une fois, de s'aimer malgré tout. C'est une fois qu'on perd quelque chose d'important qu'on réalise à quel point cette chose était essentielle.
- And I'll feel bored and trapped 'cause that's what happens with me... !
- Okay.
Je pourrais aussi parler de ce qui rend une personne particulière et du pourquoi on l'aime. Je pourrais aussi parler du rapport entre amour et enfance. Je pourrais aussi m'étendre sur la mémoire et son importance. De ce qui rend un moment, un souvenir si important...
Mais tout ce que je voudrais que vous reteniez, c'est qu'il faut voir ce film. Un film plein de douceur et de sincérité. Certains diront qu'il est triste. Je le trouve plein d'espoir.