Qui veut la peau de Kamal ?
Il y a forcément une part autobiographique dans le film puisqu’Haider Rashid, né en 1985 à Fiesole (Toscane), d’une mère italienne, a un père irakien qui a fui son pays en 1978, juste avant l’arrivée...
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le 9 avr. 2023
Il y a forcément une part autobiographique dans le film puisqu’Haider Rashid, né en 1985 à Fiesole (Toscane), d’une mère italienne, a un père irakien qui a fui son pays en 1978, juste avant l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein (de 1979 à 2003). C’est un film coup de poing, immersif, aux nombreux plans séquence, tellement réaliste qu’il pourrait passer pour un documentaire, où le spectateur est presque dans la peau, grâce à une caméra légère filmant au plus près de Kamal (prodigieux Adam ALI, Britannique d’origine libyenne), jeune migrant irakien qui a franchi la frontière turco-bulgare. Il est traqué, de nuit comme de jour, tel un animal apeuré (superbe bande son, pleine de cris, de souffles et de râles mais aussi des bruits de la forêt et scènes en gros plans sans profondeur de champ), par des policiers et des miliciens bulgares qui pratiquent la chasse à l’homme. Kamal n’en reste pas moins humain, n’hésitant pas à donner une sépulture à un migrant chrétien mort et ayant mauvaise conscience d’avoir tué, en légitime défense, un milicien.
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le 9 avr. 2023
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