Un tourbillon d’émotions et de réflexions. Ça dit tellement sur nous notre place dans le monde, notre manière d’apprécier ce qu’on a ou de rêver de ce qu’on aurait pu avoir, de notre insatisfaction constante, du sentiment de vide et d’absurdité, de l’importance de l’empathie et du positif pour embrasser l’absurdité et tenter tant bien que mal de se frayer un chemin pour être heureux. C’est comme un Nolan mais qui fait turbiner nos émotions plutôt que nos neurones. En résulte une incroyable explosions sensorielle et creative, complètement absurde par moment, résolument inventive à chaque plan. C’est comme si un matrix avec rencontré Rick et morty. Mention spéciale aux personnages incroyables et bien interprétés : Evelyn, anti-héroïne au bout du rouleau, et Waymond, une incarnation résolument moderne de la masculinité (ni alpha, ni victime, juste attachant et honnête). Tellement rafraîchissant ! Mes seuls warning : La mise en place un peu longue et poussive puis le rythme effréné de la suite pourrait en décourager certains. A un moment il faut juste se laisser aspirer par le tourbillon du gros bagel et poser son cerveau. Vous comprendrez.