Une cabane au fond du bois et des torrents de sang. De la peau démoniaque d’un livre, addiction et possession ouvrent la porte des enfers.
La scène inaugurale très violente est impressionnante et nous plonge dans l‘ambiance ! D’abord, le film semble évoquer un climax du genre fantastique (une fille perdue dans les bois, la brume...) avant de changer de registre avec l'apparition démoniaque et la scène d’un rituel gore cauchemardesque. Le propos du film est sérieux (et semble se prendre au sérieux, sans beaucoup d’humour) Cela commence de manière rationnelle ( un groupe de jeunes qui veut aider une amie à se libérer de l’emprise de la drogue) Le problème de l’addiction et le ravage psychique du sevrage sont alors associés au thème de la possession démoniaque. Le film nous offre ensuite un catalogue de scènes gore assez premier degré : démembrements, automutilation, peau arrachée, morsures quasi vampiriques, outils tranchants de tous ordres. Et il y a le fameux livre : le livre interdit. De peau, de chair et de sang qui va libérer les pires cauchemars. Mais il y a beaucoup, beaucoup trop de sang !