Un nanar, par le réalisateur de la trilogie Spider-Man
Premier film de Sam Raimi, le réalisateur de la trilogie "Spider-Man", "Evil Dead" est un film d'horreur aujourd'hui culte. Et c'est à se demander pourquoi...
L'histoire est ultra simple : 5 amis se rendent dans une maison isolée dans les bois pour passer le vacances (déjà, rien que ça, c'est idiot). En visitant la baraque, les deux garçons trouvent un étrange livre, une cassette et un magnétophone. Ils y mettent la cassette et une voix annonce que le livre est en fait le livre des morts qui serait capable de réveiller des démons du sol grâce à une incantation. Cette même voix à la brillante idée de lire cette incantation. A partir de là, il n'y a plus de scénario mais une suite de cris, de jump scares, de gros plans et surtout (surtout !) beaucoup de sang.
Comme on pouvait s'y attendre, "Evil Dead" n'est en fait qu'un défouloir sadique où des démons attaquent les 5 amis qui vont tenter de se défendre comme ils peuvent. Et le film n'a beau durer que 1H25, c'est long et ennuyeux. Pendant tout le reste du récit, le spectateur assistera à des scènes très gores où le ketchup coule à flot, jusqu'à la fin où la mayonnaise entre en jeu elle aussi. Encore, si ça pouvait être drôle, mais ce n'est pas le cas.
Ce film ne fait pas peur. Même si le suspens est plutôt bien amené, une fois que la guerre est déclarée entre les morts vivants et les hommes, il n'y a plus aucune tension, seulement des grands coups de hache et de pelle. Sam Raimi déçoit avec cet œuvre. On a l'impression pendant tout le récit que le film est réalisé par un groupe d'amis amateurs qui veulent juste s'éclate entre eux. C'est mal mis en scène avec un usage abusif des gros plans et des séquences tournées caméra à l'épaule.
Les seules bonnes choses à retire de ce carnage sont la musique, qui parviendrait presque à faire peur, et les trucages qui sont plutôt bien exécutés (surtout pour l'époque).
"Evil Dead" est un film culte qui à eu droit à un remake et à deux suites (pour l'instant). Mais ce nanar n'a pourtant rien, mais alors rien d'exceptionnel.