Des extra-terrestres on-ne-peut-plus humanoïdes arrivent sur terre à bord d’une boule disco et investissent un hôpital dans lequel ils mènent des expériences sur de jeunes adolescents « InShape » enlevés par deux mécaniciens… Des grands acteurs sur le retour se sont retrouvés là - dieu seul sait comment, et je m’attendais donc à une pépite obscure et confidentielle.

J’ai été déçu par le manque d’imagination et de créativité dans la mise en scène et de rythme et d’audace dans l’horreur et le sexe, des éléments qui permettent souvent à ce genre de films de dépasser et parfois transcender leur manque de moyens : malgré la proposition intéressante du scénario (et de l’affiche), on reste sur notre faim.

On ne voit pas grand-chose, qu’il s’agisse des décors, des scènes de sexe ou des scènes d’ « horreur ». À aucun moment nous sont montrées les expériences des extra-terrestres sur leurs victimes, la tension se concentrent sur les enlèvements et on ne peut pas dire que nos deux garagistes - ni le réalisateur d’ailleurs - ne fassent preuve de d’initiative pour les rendre ça intéressant : les ados se lèchent la bouche, parfois les tétons, se frottent l’entre-jambe en gardant toujours le bas, l’ombre des ravisseurs qui passent dans les buissons est filmée deux-trois fois, course poursuite avec un montage foireux, fin. Mention spéciale pour l’un des deux couples de la scène d’introduction, avec cette pauvre jeune qui s’excite sur son copain alors que celui-ci s’est fait étrangler, bon.


Les musiques sont peu marquantes, j’ai retenu « Boys will be boys » que j’ai entendue ici pour la première fois.

La seule scène marquante reste celle où Neville Brand, qui incarne Kurt, des deux mécaniciens le dangereux simplet, s’avance vers les personnages impuissants dans une lumière étrange qui lui confère un aspect assez effrayant. La scène est cependant répétée plusieurs fois, un coup avec rien, un coup avec un couteau, puis avec une perceuse, et l’effet est rapidement perdu…

Deux personnages féminins principaux sont tués et c’est plutôt le manque d’attention accordée par le scénario et le film qui rend leur mort cruelle aux yeux du spectateur que leur mise à mort à proprement parler. Peut-être le réal s’intéressait davantage aux jeunes corps masculins musclés qu'aux jeunes filles délurées ? L'insistance soudaine et brusque sur la découverte du cadavre d'un de ces jeunes playboys, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, le laisse en tout cas à penser !

Une déception qui rappelle que les vieux films d’horreur qui sont tombés dans les limbes de l’oubli n’y sont pas toujours pour de mauvaises raisons …

remm
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le 2 juin 2022

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