Un film proche du ridicule. Rien que ça.
Des clichés sur l'intelligence artificielle sous la forme d'un robot à l'apparence humaine (une fille hautement sexy ce qui en dit long sur les intentions du film) mais dont on a gardé le bas du buste en transparence robotique ainsi que les jambes.
Cette fille robot doit passer le test de Turing (un test qui doit révéler si la machine a une conscience) par un un jeune niais employé dans la société "simili-google" du créateur de la fille robot.
Ce dernier habite une maison high-tech à la décoration sobre et minimaliste, perdue et intégrée à la nature ce qui fait ultra moderne et tendance.
Et après?
Le créateur (Oscar Isaac) picole et échange des propos lénifiants avec le jeune niais en convoquant les pires sentences sur l'art (un tableau de Jackson Pollock les aide).
Le test se révèle être un échange décourageant qui se veut producteur de suspense. Mais ça ne produit absolument rien, en plus du bâillement que ça nous procure, le suspense est réduit à néant avec la manoeuvre finale de la révolte des robots, prévisible et dont on se fiche complètement.
Tout ça pour nous dire que l'intelligence artificielle mène à l'autonomie ou du moins au besoin de s'affranchir de son créateur. Pschittt!