Encore un film sur les I.A. Autant les années 2000 ont commencé à aborder les dangers que pourraient représenter les I.A, autant les années 2010 abordent les sentiments des I.A., déjà analysés dans A.I Intelligence Artificielle, réalisé par Spielberg.
Ici, il ne s'agit plus simplement d'analyser l'I.A mais aussi l'homme, et c'est ça que je trouve intéressant avec Her, de Jonze. Les deux films permettent de mettre en balance une histoire qui n'est pas une critique mais une volonté de liberté. Ava, ici dans le film, cherche à comprendre. Caleb aussi. Et Nathan tente de conduire la danse.
Pour autant, on pourrait dire que la liberté c'est vite dit, hormis pour la fin. Si l'on regarde de plus près le personnage de Kyoko, elle-même comprend ce qu'il se passe et tente d'avancer, d'aider. La liberté.
Ex Machina parle donc tant de l'homme que de la "machine". Et ça c'est une bonne chose.