Bon, après une deuxième vision d’eXistenZ, je redecouvre le film de Cronenberg et j’arrive a l'apprecier largement plus. Ce Cronenberg, nous offre comme dans Scanners ou Videodrome, un aspect totalement visionnaire et futuriste de l’avenir : Un monde totalement connecté grâce à des bioportes, et qui nous immerge totalement dans un monde virtuel.
Intéressant et créatif, d’autant plus qu’il est réputé pour avoir des prémonitions, et avait su anticiper le monde (Le nôtre) de la surmediatisation et du clonage. D’autant plus que nous en sommes pas si loin, avec les casques de réalités virtuelles Samsung. Un graphisme très particulier par son teint très nauséeux et clair, mais qui est parfaitement adapté puisque nous nous retrouvons de A à Z dans un jeu vidéo. Ce qui est également passionnant avec eXistenZ, c’est que, comme dans A history of violence, (film de Cronenberg qui sortira 6 ans plus tard) on a une sensation implacable et époustouflante de confusion entre fictif et réel. Un style et un suspense hors norme et incroyable. Un casting encore peu connu à l’époque, mais internationalement renommé aujourd’hui : Willem Dafoe, Jude Law, Jennifer Jason Leigh. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5