Exterminator 2 ressemble à un remake fauché du Justicier de New York, en beaucoup plus mollasson et ringard… mais c’est aussi ça qu’on aime.
Y’a du breakdance, du roller, des gogo danseuses, des voyous avec des vestes à clous et des coupes hallucinantes, du synthé dégoulinant… bref un parfait cocktail typique de l’époque des années 80.
Contrairement au Justicier avec Bronson, notre héros va se lier d’amitié avec un éboueur, ex vétéran du Vietnam. On aura donc une sorte de buddy movie où l’éboueur ne montrera qu’il n’a aucune vie privée et préfèrera passer son temps avec notre Exterminator et sa copine.
D’ailleurs cette idylle entre le protagoniste et la strip teaseuse est à mourir de rire tellement tout est terriblement mal joué et surtout mal écrit. On en redemande et on se demande bien évidemment à quel moment cette romance sera achevée par nos sales voyous BDSM…. qui bien heureusement arrivera pour notre plus grand plaisir.
Tout s’enchaîne de façon abrupte, aucune montée en puissance. Par exemple sur une scène on a le camion poubelle de nos 2 protagonistes qui roule et sur le plan d’après une lame de chasse neige s’y retrouve pour aller défoncer la racaille !
Il y a aussi un moment complètement hallucinant où ils doivent tester une nouvelle drogue qui arrive sur le marché donc…. Ils kidnappent en rollers une bourgeoise en plein New York pour lui injecter le produit dans leur planque !
C’est un gros nanar à ne pas voir au premier degré pour en apprécier toute son essence. C’est bien entendu extrêmement mauvais et bien pire que le premier épisode, mais avec une certaine prise de recul vous ne pourrez qu’aimer cet étron du revenge movie.