Une suite dénuée d’un quelconque intérêt, surfant uniquement sur la renommée du 1er film

Le vétéran du Vietnam John Eastland, plus connu sous le nom de "L'Exterminateur" est de retour, suite à l’agression de sa petite amie. Cinq ans après le nihiliste et sans concession Exterminator : Le droit de tuer (1980), il revient pour s’attaquer à une bande de dealers, armé d’un lance-flamme et d’un casque de soudeur, au volant de son… camion-poubelles blindé !

Il s’agit du seul et unique long-métrage réalisé par Mark Buntzman (qui avait coproduit le 1er opus). Cette suite se démarque de l’original de par son affiche, qui cette fois-ci n’est pas mensongère (on a enfin un justicier masqué armé d’un lance-flamme, contrairement à l’affiche du précédent opus qui l’annonçait alors qu’il n’y en avait pas). Pour le reste, on se retrouve devant un banal vigilante-movie, toujours en compagnie de Robert Ginty (qui a visiblement abusé du mascara), aux côtés du redoutable Mario Van Peebles.

Oubliez tout ce qui faisait la saveur du premier volet (réactionnaire et politiquement incorrecte), oubliez toute cette violence aussi bien physique que verbale, oubliez le côté nauséeux de certaines rencontres (comme celle avec le pervers pédophile du précédent opus). Exterminator II (1985) est typiquement le genre de suite dénuée d’un quelconque intérêt, surfant uniquement sur la renommée du premier film. Cette suite met un temps fou à se mettre en route, elle brasse du vent, il ne se passe rien pendant près de ¾ d’heure et il faudra attendre la dernière demi-heure pour enfin voir notre héros transformer son camion-benne en char d’assaut et buter les voyous.

Un vigilante-movie inutile & inintéressant de bout en bout, le tout plombé par un main theme insupportable composé par David Spear.

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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Vigilante movie »