Ghetto Ghouls.
A la guerre, vous devez tuer pour survivre… dans les rues de New York, c’est souvent pareil. Ecrit et réalisé par le prolifique cinéaste des années 80, James Glickenhaus (Le retour du Chinois, Blue...
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le 25 mai 2017
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Exterminator fut sans nul doute le film le plus connu de James Glickenhaus, célèbre producteur et réalisateur de films bis dans les années 1980, dont Blue Jean Cop, la série des Basket Case et ce chef d’œuvre qu'est Le retour du chinois.
Il raconte comment, après avoir survécu au Vietnam, deux potes vont se trouver dans une autre jungle urbaine ; celle de New York. D'abord, dans leur société corrompue, puis par un règlement de compte où l'un d'entre eux va être sérieusement tabassé, au point d'être dans un état végétatif à l'hôpital.
Son meilleur copain, joué par Robert Ginty (sans sa moustache) va se mettre en tête de nettoyer cette racaille au Karcher, car faut pas déconner !
Inutile d'y chercher la grande subtilité ; le film surfe ouvertement dans la vague vigilante, initiée dans les années 70 par la série d'Un justicier dans la ville. Après, c'est une question de point de vue, on peut être contre la défense personnelle, personnellement, je regarde un film, et qui plus est à l'aune de son époque, et de ce côté-là, je suis servi. Nous sommes en 1980, à New-York, il y a des coupes mullets, des bandanas, des ralentis, des tirs qui sonnent comme de coups de missiles et surtout une escalade dans la violence que ça en devient presque rigolo tellement c'est n'importe quoi.
Le sommet étant bien entendu ce chef mafieux qui est suspendu à un hachoir à viandes, qui y glisse tout doucement, et où Robert Ginty joint le geste à la parole en montrant ce que ça ferait en y jetant un morceau de viande ; du hachis.
L'affiche est plutôt mensongère dans le sens où le personnage, sosie blond de Paul McCartney, n'est jamais habillé de cuir, ni ne manipule le lance-flamme, mais il fait la justice à sa manière ; et tant qu'à faire, autant flinguer des pervers pédophiles.
Ce n'est pas du grand cinéma, mais ça reste bourrin en diable, avec des acteurs qui s'en donnent à cœur joie, et pour l'anecdote, c'est le deuxième film où apparait un certain Samuel L Jackson, mais bonne chance pour le trouver à l'image...
C'est même bien gore par moments, comme les premières minutes où un soldat américain, durant l'épisode du Vietnam, va voir sa tête séparée du corps, avec une lame sans doute très affutée.
Pour la poésie, on repassera... et tant mieux !
Créée
le 29 juil. 2017
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