Pour être un gros dur dans les années 80, il fallait que les dialogues fassent la part belle aux gros mots. Ben oui quand on est un gros méchant mais surtout quand on est bien burné il faut pour le montrer savoir placer le plus de gros mots possible en une phrase. C'est ainsi que l'on peut entendre ça "lâche moi le gourdin sinon tu vas te la prendre dans l'oignon." Les phrases de ce genre sont la constante du film. Les personnages sont de la testostérone sur pattes, le film est loin d’être subtile avec cet amas de personnages qui jouent les gros bras. L'image et la musique ressemblent à un épisode de Mc gyver, c'est très encré dans les années 80, mais extrême préjudice contient des scènes efficaces, notamment dans la violence que Walter Hill souhaite inscrire dans le western moderne. Il est évident qu'il s'inspire de la horde sauvage pour son final, et il faut avouer que c'est efficacement exécuté même si un peu trop exagéré dans les mouvements des victimes qui tombent sous les balles et dans le sang dans lequel ils baignent.