Voyage au royaume des mystères et profondeurs de l'être humain

Eyes Wide Shut est le tout dernier film de Stanley Kubrick, mort très peu de temps après la fin du montage. Sulfureux, dénonciateur, dérangeant, angoissant, sublime. Le film peut avoir de nombreux mots qui me viennent en tête immédiatement, mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit de l'un des plus grands chef-d'œuvres de la brillante carrière du cinéaste américain. A mes yeux, Eyes Wide Shut est même devenu mon film préféré, et je vais essayer de vous montrer pourquoi.


Dans ce film il ne va pas être question de mettre son cerveau sur pause, c'est un film faussement simple, comme souvent chez Kubrick. Eyes Wide Shut est en réalité un nid d'interprétations perpétuelles, et je ne prétends pas décortiquer le film dans son intégralité puisque celui-ci est irréductible à des analyses logiques et rigoureuses, de plus, il est également réalisé dans l'intention de laisser place à de multiples autres réflexions sur de nombreuses séquences et dialogues.


Eyes Wide Shut est un film profondément vivant à l'ambiance tellement puissante de tension. On pourrait considérer le film comme étant "lent", ce qui est une critique qui revient souvent lorsque des films prennent du temps pour poser des éléments nécessaires à leur construction générale. Cette lenteur ne repose que sur une impression puisqu'elle est toujours purement subjective. Si l'on en tire mon expérience, je trouve au contraire ce film profondément maîtrisé, d'une perfection rarement atteinte en termes de rythme et de tension car tout s'écoule avec limpidité.


Interprétation générale du film - L'inconscient et le désir :


De manière générale, Kubrick s'attarde à vouloir déceler le contenu inconscient qui conditionne les êtres humains malgré les principes qu'ils se fixent. Il repère avec justesse que l'être humain reste déterminé par son instinct sexuel, par ses désirs primitifs qui l'empêchent de réaliser pleinement une vie de couple parfaite à laquelle il aspire tant. Cette tragédie humaine est un des fils rouges de ce film, on le voit, l'être humain entre sans cesse en conflit avec son désir qu'il ne peut pleinement toujours maîtriser : il y a donc une part d'insaisissable en nous qui vient à l'encontre des théories classiques qui prétendent que l'homme aurait la capacité de se renfermer totalement en lui-même afin de faire abstraction de sa part d'animalité.


D'ailleurs, personne n'échappe à la règle, les hommes comme les femmes sont victimes de cette dure réalité, à savoir, le conflit permanent entre leur volonté de construire et de consolider une vie de couple stable, et l'instabilité permanente de notre propre existence consciente. Rares sont les films qui ont montrés avec autant de génie cette facette de l'être humain, et de l'avoir exploitée avec autant de puissance artistique et de symbolique dans la mise en scène.


Aussi, on ne peut qu'être séduit par la performance de Tom Cruise ainsi que celle de Nicole Kidman. Le couple fonctionne à merveille dans ce scénario et on comprend les raisons pour lesquelles Kubrick a décidé de le choisir. En effet, on pénètre bien dans l'intimité d'un couple bourgeois ayant un confort de vie extrêmement aisé, une vie qui pourrait donc être tout à fait solide, et pourtant, les deux membres de ce couple se trouvent l'un l'autre tentés par l'adultère. Une bonne manière de comprendre que ce couple touche à l'universel (ou au moins au général). On voit ainsi que la tension qui règne dès les premières scènes donnent tout de suite le ton pour la suite des évènements.


Une introduction prophétique :


Le film s'ouvre sur la somptueuse valse de Chostakovitch qui va nous faire pénétrer directement dans l'intimité de ce couple, où à travers de simples phrases et échanges de regards, on en dit déjà long sur leur relation. Alice n'est même pas regardée par son conjoint qui préfère lui assurer qu'il la trouve très bien sans même l'avoir aperçu.
On se rend compte dès cette première minute du perfectionnisme absolu de Stanley Kubrick, avec une maîtrise totale de la réalisation qui atteint des sommets tant tout sonne extrêmement juste, à l'image de la musique. Ce sera ensuite à travers les déambulations permanentes du personnage de Bill Harford, interprété par Tom Cruise, que le film va déployer toute la substance de son contenu.


Les anciennes croyances s'effondrent :


La séquence de la discussion mouvementée entre Tom Cruise et Nicole Kidman dans leur intimité de couple est sensationnelle. Elle est foudroyante de réalisme, et permet un premier éclatement censé jaillir de plein fouet au visage de Bill, encore trop naïf sur la réalité de la vie biologique des femmes. En effet, la révélation qui restait enfouie dans la mémoire d'Alice agit comme un électrochoc puisqu'il était persuadé que seuls les hommes pouvaient avoir ces tendances déplorables. Bien évidemment, cet évènement travaille considérablement la psyché de Bill qui s'imaginera à de nombreuses reprises sa femme prenant du plaisir sexuel dans les bras d'un autre homme que lui. Kubrick nous expose ici la terreur que l'imagination peut nous faire vivre tout en sachant qu'il ne s'est pourtant rien passé. Seulement, il est évident que cela touche notre égo et brouille nos certitudes les plus solides puisque la société toute entière préfère se voiler la face à ce sujet, donc refuser d'affronter ces problèmes jugés trop compliqués dans les affaires de couple.


Une femme prisonnière :


J'aimerais également délivrer un petit mot sur une séquence qui peut sembler tout à fait anodine dans le film mais qui m'a pourtant terriblement touchée par son intensité émotionnelle. Cette séquence survient juste après la discussion sulfureuse entre Bill et Alice, lorsque Bill se rend chez une femme ayant perdue depuis peu son père. Cette femme est terriblement tourmentée à l'idée de décharger ce qu'elle a véritablement sur le cœur. Elle le fera donc avec une grande maladresse, mais couplée à une sincérité des plus touchantes de ce que j'ai pu voir dans l'histoire du cinéma. Tout est si juste, tout est si vrai, tout est si réussi... On n'imagine pas tout le travail réalisé pour obtenir des moments aussi déchirants et poignants que sur quelques minutes du film par moment. C'est vraiment ce qui me fascine au plus haut point dans ce film, même des séquences qui ne sont pas censées compter parmi les plus importantes du film se révèlent grandioses dans ce qu'elles montrent. Chaque seconde est d'une richesse inestimable.
Par ailleurs, ce moment (c'est aussi le cas pour celui qui survient juste après avec la prostituée) peut se montrer transitoire avec la dénonciation générale du contrôle des femmes exercée par la société secrète, allégorie évidente de certains rapports de force démesurés et ignobles à partir d'une certaine interprétation sur celle-ci.


Le bal masqué ou l'une des plus grandes séquences de l'histoire du cinéma :


Je me sens obligé de consacrer un court chapitre à une seule séquence majeure du film qui pourrait presque le résumer, et que je considère à titre personnel comme étant la plus grande séquence qu'il m'ait été donné de voir au cinéma, je parle bien entendu ici de la scène du rituel de cette fameuse société secrète.
Dans celle-ci, on peut remarquer tout le génie de Kubrick sur la manière d'avoir construit les différents plans de la scène : le décor, la gestion de l'espace ainsi que le travail musical.
L'ambiance sonore est si intense, si déconcertante et si magnifique dans sa dimension tragique et angoissante, qu'elle vous captive littéralement l'esprit. Elle nous dévoile toute l'impuissance de l'individualité humaine face au poids de ses propres secrets mais aussi à ceux qui sont gardés par les plus puissants de ce monde, ou du moins, ceux qui parviennent à dominer les autres socialement. Cela est accentué par l'échange de regards entre Bill et deux membres de la société secrète (placés en hauteur ce qui n'est pas anodin), ce qui nous fait comprendre à la fois que nous avons conscience d'être déterminé par nos pulsions sexuelles, mais également que l'on garde toujours plus ou moins un œil sur nous, ce qui est une manière de représenter par allégorie la société de contrôle qui ne dit jamais véritablement son nom et qui est dissimulé par des institutions démocratiques. L'apparence triomphe souvent sur la vérité à différentes échelles dans le film.
Comme je l'ai rappelé précédemment, cette scène peut donc résumer à elle seule le film selon moi, car on a d'un côté des réflexions philosophiques qui s'attardent sur notre propre individualité, mais toujours en étant confrontées à la force collective et à l'emprise que cette dernière exerce sur nous constamment. Ainsi, nous avons les yeux grands fermés sur ces deux horizons différents mais qui se rejoignent. Tout est réussi et parfait dans cette scène. Du grand art tout simplement.


La mystérieuse société secrète :


Entrons plus en détails dans cette mystérieuse société secrète qui a fait couler beaucoup d'encre et susciter parfois des interprétations complètement farfelues a une double fonction dans ce film.
Premièrement, elle est une parfaite allégorie de l'inconscient humain complètement débridé et laissé à son stade primitif. En effet, lorsque Bill entre en contact avec celle-ci, on voit toute la violence des relations sexuelles qui s'apparentent à celles que l'on peut trouver dans le règne animal. L'homme a besoin de dominer sexuellement la femme pour pouvoir accomplir pleinement sa masculinité. Mais il s'agit ici d'interroger clairement ce phénomène : ne pose-t-il pas d'énormes problèmes quant à la considération d'autrui comme objet ?
On voit que les femmes ici sont complètement enchainées et dévalorisées jusqu'à n'être considérées que comme des objets par les hommes. Kubrick montre tout le problème de laisser pleinement son inconscient surgir sans barrière et sans aucun raffinement. En d'autres termes, lorsque le dionysiaque déferle sans retenu en nous, on en arrive à des orgies mêlant violence, domination, bestialité, ce qui est hautement problématique car on annihile toute potentialité de charme et de sensualité qui sont également des parts que l'humanité peut cultiver.


Il nous est également permis d'avoir une interprétation très contemporaine de cette séquence avec la progression de plus en plus importante de la pornographie dans la société. Désormais, beaucoup d'individus se trouvent spectateurs des relations sexuelles d'autrui. On brise la frontière entre public et privé puisque des individus pénètrent dans l'intimité sexuelle de certains autres individus. Evidemment, tous ces gens sont masqués, comme lorsque les gens consomment des contenus pornographiques où l'anonymat est recherché parce qu'il s'agit de cacher ce qui est fait.
Une nouvelle fois, ce qui est très fort dans ce film, c'est que Kubrick fait exploser tous les tabous du désir, de la passion, de l'intimité et les rend visibles à celui qui saura avoir les yeux grands ouverts sur la situation. Cette œuvre est volontairement provocatrice et dérangeante parce qu'elle met l'intimité de chacun face à elle-même avec une virtuosité technique qui n'a absolument pas d'égal dans le cinéma sur cette thématique.


D'une autre part, cette société symbolise également le pouvoir des puissants et le contrôle qu'ils exercent sur les individus. Kubrick fait une nouvelle ressortir sa thématique du conditionnement social des individus par ceux qui détiennent le pouvoir sur les autres. C'est une allégorie de la domination sociale des uns sur les autres. Le pouvoir se dissimule, il est silencieux, pernicieux, sournois et invisible directement, c'est ce qui en fait d'ailleurs sa force et ce qui explique pourquoi les gens ont les yeux grands fermés sur cette situation. Il faut cesser de penser le pouvoir de manière transcendant, il y a bien des micro-pouvoirs qui se dissimulent et qu'il nous faut penser d'une manière immanente afin d'avoir moins de naïveté sur l'exercice du contrôle sur notre individualité par la société.


La société secrète est donc hautement symbolique, ce n'est nullement un simple fantasme du réalisateur qui prend un plaisir malsain à filmer ce genre d'évènements comme j'ai pu le lire sur certaines critiques très peu malines qui ont une vision étriquée du film. Non. Kubrick est bien au-dessus de ça croyez-moi. On voit justement qu'à travers le regard de Bill (Tom Cruise) qui découvre l'existence de cette société secrète de laquelle il sera chassé, que cela nous conduit à envisager tout un tas de pistes sur son existence réelle ou complètement fantasmée (selon les deux interprétations allégoriques étudiées précédemment). C'est société secrète est bien une métaphore de tous les désirs humains cachés, enfouis, voire refoulés, qui ne doivent pas se laisser découvrir. Les hommes doivent vivre dans l'apparence, ils sont condamnés à se mentir les uns les autres, à dissimuler leurs plus grands fantasmes (à travers la symbolique des masques) afin de ne pas révéler les secrets de leurs désirs les plus pervers.


L'idée que l'être humain de façon générale soit faible et manipulable est une idée présente dans une large partie des films de Kubrick (voir Orange Mécanique, Barry Lyndon, Full Metal Jacket), c'est à nouveau une thématique qui revient dans Eyes Wide Shut.
D'une part, on a l'idée que l'être humain est profondément conditionné tout au long de son existence par des individus qui détiennent le pouvoir et qui exercent une influence sur les individus (voir toutes les scènes qui nous montrent le conditionnement terrible que peuvent subir certaines femmes par exemple), de l'autre côté, on a l'idée que l'homme face à lui-même n'est même pas le maître de ses propres désirs et envies, à travers l'idée de l'inconscient freudien. Ce n'est pas étonnant que l'on puisse comprendre ces idées à travers cette œuvre cinématographique, puisque Eyes Wide Shut est directement inspiré d'une nouvelle d'Arthur Schnitzler : Une nouvelle rêvée, dans laquelle il s'agit de faire référence à l'inconscient.


La question de l'identité à travers la symbolique des masques :


Qui est-on véritablement ? Et comment peut-on prétendre connaître autrui si nous le percevons uniquement à partir de l'image qu'il souhaite renvoyer aux autres dans la société ?
Toutes ces questions sont mises en évidence à de multiples reprises dans le film, mais particulièrement au travers d'une séquence très éclairante à ce sujet :
A la fin du film, lorsque Bill revient se coucher auprès de sa femme, il y aperçoit un masque sur son côté du lit. On peut y voir un symbole, sa femme vit constamment auprès d'un homme masqué, comme tous les membres de la société secrète. Tous les êtres humains sont pétris de secrets, il vaut mieux fermer les yeux sur ces derniers ("Eyes Wide Shut") plutôt que les dévoiler au grand jour, et même la personne la plus intime de notre existence ne saura jamais tout ce qui est dissimulé chez son conjoint. On peut également y voir l'idée que Bill ne peut rien faire contre cette société secrète (allégorie des individus de pouvoir qui exercent une pression et un conditionnement psychologique sur l'esprit des individus, thème récurent chez Kubrick), ce qui explique aussi pourquoi il s'effondre lamentablement en larmes dans une scène simple mais terriblement efficace à l'écran. Effectivement, Bill est impuissant face aux élites de ce monde et doit assumer son déterminisme naturel et social. Terrible constat d'échec sur ces belles espérances qu'on peut se fixer.


Le coup de maître de la fin du film et sa double interprétation :


La fin du film est, à bien des égards, un véritable coup de maître spectaculaire. On peut aussi bien l'interpréter comme une catastrophe que comme un renouveau pour ce couple. A la fois, on peut y voir un couple brisé, détruit qui préfère ne pas se confronter aux véritables problèmes et en rester à un simple acte de reproduction qui va leur permettre de s'unir à nouveau. Ou bien, on peut voir cette dernière scène du film comme un nouveau départ, le couple s'est échangé des paroles, il a tenté de briser les tabous et pense tenter une nouvelle expérience s'appuyant notamment sur la sincérité de l'un et de l'autre. C'est magnifique car tout cela est mené d'une main de maître par Kubrick, une réalisation quasi parfaite avec des thèmes aussi riches et intenses.


Détails épars, dissimulés dans l'intégralité du film :


Il y a quelques autres détails très intéressants qui se dégagent dans ce film quand on y prête une attention particulière, notamment lorsque nous voyons Bill régler tous ses problèmes à coup de billets. Nous voyons bien ici la symbolique qui consiste à mettre en avant l'idée que l'homme est profondément jugé et estimé par son statut social. Tandis que pour la femme, elle est davantage mise en valeur par son attractivité physique et sexuelle, à l'image de sa femme qui donne même des leçons à sa fille sur la bonne conduite que doit avoir une femme dans la société lorsque celle-ci fait ses devoirs. Rien n'est laissé au hasard dans ce film, tout est dense et puissant conceptuellement parlant, c'est extraordinaire.


Vers la fin de la critique :


En résumé, Eyes Wide Shut est un film qui nous fait profondément réfléchir sur notre condition d'être humain. Nous retrouvons tout ce qui tourne autour de la vie psychologique d'un individu avec son appareil pulsionnel, sexuel, instinctif qu'il ne peut renier complètement.
Il y a un tas d'interprétations possibles, je n'ai travaillé le film que sous deux approches identifiables qui peuvent correspondre sans doute à une analyse partiale et personnelle du film puisqu'elle s'appuie sur une vision construite sur une expérience humaine singulière. C'est aussi ce que cherchait à produire Kubrick dans ce film, il a volontairement laissé de nombreuses possibilités d'interprétations au spectateur afin qu'il dévoile lui-même les facettes de son inconscient par son interprétation du film sur ce sujet.


Encore une fois, Kubrick nous impressionne par son cinéma tant celui-ci regorge de symboliques pertinentes à appréhender philosophiquement, sans jamais qu'il ne soit réductible à cela pour autant car on prend un plaisir fou à revoir ses films qui nous captivent littéralement par sa mise en scène époustouflante, son atmosphère si particulière, et son sens des plans si spectaculaire.


Il est alors invraisemblable de penser que Eyes Wide Shut est un mauvais Kubrick comme j'ai pu le lire parfois. Il fait sans aucune doute partie des meilleurs de sa filmographie, et je dirais même qu'il peut aisément se classer parmi mes plus grands films de l'histoire du cinéma, en cela qu'il n'y a peut-être aucun film qui le surpasse sur ces différentes thématiques traitées. Je le considère donc injustement boudé par la critique qui n'a pas su reconnaître ce film à sa juste mesure lors de sa sortie. Peut-être dérangeait-il véritablement ? On est en droit de se poser la question.
En tout cas ce qui est sûr, c'est que bon nombre de personnes sont passées à côté de toutes les symboliques qui traversent ce film, en plus de ne pas se rendre compte de la réalisation quasi-parfaite et tellement millimétrée qu'on ne pourrait presque lui faire aucun reproche, si ce n'est ne pas adhérer personnellement à l'œuvre, ce qui reste une dimension subjective propre à chacun et je peux la comprendre. Mais objectivement, ce film est un joyau.
Fort heureusement, j'ai l'impression que ce film tend à être réévalué au fil du temps, ce qui me semble amplement mérité pour tout ce travail grandiose que nous propose une nouvelle fois ce réalisateur de talent.

Tystnaden
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le 21 janv. 2020

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