De l’ombre à la lumière
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Face à la nuit est composé de 3 segments, à rebours d"une vie, les scènes du début s'éclairant progressivement, à mesure que le film remonte le temps. On peut éventuellement penser à Wong Kar-wai pour le côté atmosphérique de la première partie mais c'est plutôt vers Irréversible que Face à la nuit penche, au moins pour sa structure narrative laquelle, quoique alambiquée, ne manque pas de panache, à condition d'avoir une histoire solide à raconter. Ce n'est pas tout à fait le cas ici et il suffit d'imaginer le film remis dans l'ordre chronologique (petit exercice à faire après la projection) pour s'apercevoir que l'intrigue n'a aucune crédibilité, avec ses coïncidences et hasards pour le moins abusifs. Malgré tout, il est possible de prendre un certain plaisir à Face à la nuit, pour son ambiance qui mélange violence abrupte et mélancolie profonde, et pour son caractère d'une noirceur absolue et d'un pessimisme qui ne l'est pas moins. Né et éduqué en Malaisie, Wi-ding Ho vit et tourne à Taïwan. Il a déjà réalisé 5 longs-métrages et Face à la nuit est le premier à sortir en France. En compétition à Beaune, il a été remporté le Grand prix devant Factory, El Reino, Les oiseaux de passage et Rojo, entre autres. D'autant plus étonnant qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'un film policier, du moins pas en totalité. Les voies des jurys de festival sont décidément impénétrables.
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Créée
le 13 juil. 2019
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