Love until we bleed
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le 29 mai 2012
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La performance de Sienna est juste exceptionnelle. Elle rend le personnage d'Edie tellement humain et on s'identifie très facilement, même lorsque, comme moi, on est (vraiment) loin d'être né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, à l'instar d'Edie Sedgwick. Oui, alors parce qu'à la suite de Factory Girl, la curiosité m'a poussé à me renseigner sur son origin story, et ça n'est pas exactement une "self-made woman".
Tout ça pour dire qu'il est certainement plus difficile de provoquer chez les spectateurs des émotions s'apparentant de près ou de loin à de la pitié en mettant en scène une Paris Hilton qu'en se cantonnant à un Oliver Twist ou une Precious. Ou du moins ça l'est, lorsque je suis la téléspectatrice à convaincre que même les riches peuvent avoir la vie dure et que leur vie n'est pas forcément une suite de licornes chiant des paillettes et chevauchant des arcs-en-ciel pour vous livrer des Deliveroo sans jamais vous présenter un lecteur de cartes bancaires parce que voyons tu es si riche que nous n'allons tout de même pas te demander de payer !
Cela étant, Dieu merci, Edith Sedgwick est autrement plus attachante qu'une Paris Hilton (ou qu'une Kylie Jenner pour ceux nés après 2000).
Donc oui, j'ai eu de la peine pour Edie, plus que je ne l'aurais cru, j'ai détesté la froideur d'Andy, et je me suis identifié AF lorsque son père la fat-shame au restaurant en lui commandant un steak sans beurre - Dieu la préserve de passer de la taille 32 à la taille 34 -, qu'Andy l'ignore à partir du moment où elle se met à demander à recevoir un salaire pour son travail afin de pouvoir simplement payer son loyer, que tous ses "amis" de la Factory lui tournent le dos lorsqu'elle est fauchée et qu'elle apprend que son amant Bob Dylan en épouse une autre. Quelle vie de merde, vraiment.
Enfin, voilà, le film est esthétiquement très satisfaisant pour ne pas simplement dire "beau", les acteurs sont plutôt très bons, surtout - vous l'aurez compris - Sienna Miller, quant à Guy Pearce (Warhol), il n'est pas mauvais mais son rôle d'opportuniste froid, insensible, manipulateur et restant toujours sur la réserve au niveau émotionnel est quand même bien plus facile à jouer que celui de la pétillante Edith qu'on suit dans une descente aux enfers, ponctuée de (beaucoup de) seringues et de (tout aussi nombreux) faux amis.
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Créée
le 7 juin 2021
Critique lue 122 fois
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