déception
L'univers littéraire de Bukowski suant et puant bien plus la pisse et le spiritueux que cette adaptation, j'en suis sorti déçu. Le récit de Factotum n'est qu'effleuré en plus d'être édulcoré, trop...
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le 9 mars 2011
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Nul doute que ce biopic (qui n'en est pas vraiment un) sait capter notre attention en nous offrant un portrait fort peu consensuel. Charles Bukowski y apparait comme un dépravé, quasiment clochard et alcoolique comme pas deux. Le récit sait être tranchant par quelques répliques percutantes, récitées par des acteurs de qualité, à l'image d'un Matt Dillon plutôt bon et une Lily Taylor étonnante, très convaincante. On aurait peut-être aimé un peu plus de folie, de fantaisie dans la réalisation qui aurait pu rendre le film renversant, les qualités de l’œuvre ayant parfois une légère tendance à se retourner contre elle dans la mesure où le personnage de Chinaski n'est pas vraiment attachant.
Mais Bent Hamer a eu l'intelligence de l'entourer de protagonistes à la limite de l'indécence mais plutôt crédibles, permettant ainsi d'avoir une certaine compassion. Il a également le mérite et l'idée plutôt maligne de s'intéresser exclusivement aux déboires de Bukowski, "Factotum" se terminant précisément lors de l'édition de ses premières nouvelles. Sans susciter l'enthousiasme, un titre un peu à part dans le registre souvent fort policé des biopics : pas mal.
Créée
le 21 mars 2018
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