Les films made in HBO, ce n’est pas une nouveauté. C’est par exemple sur la chaîne américaine, réputée pour ses séries télévisées de haute qualité, qu’Al Pacino a eu droit à ses meilleurs rôles de ces dernières années – Jack Kevorkian dans La Vérité sur Jack, Phil Spector dans le film du même nom, et prochainement Joe Paterno dans Paterno. Cependant, voir une production HBO au festival de Cannes est plus que rare, et particulièrement marquant cette année. Car tandis qu’entre Netflix et le festival les relations se sont tendues depuis l’année dernière, résultant d’une absence du géant du streaming sur le tapi rouge, HBO et son Fahrenheit 451 arrivent à point. Un film avec un casting de stars (Michael Shannon et Michael B. Jordan en tête) qui, lui, pouvait fouler les marches du théâtre Lumière en séance de minuit. Comme un pied de nez à Netflix – de HBO ou du festival, on ne sait pas trop.
Évidemment, au-delà des paillettes qui importent beaucoup au festival de Cannes, c’est bien la qualité de l’œuvre qui prime pour nous. Et tandis que jusque-là Netflix est loin d’avoir brillé avec ses productions, HBO tire son épingle du jeu au meilleur moment.
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