Troisième et dernier opus de la saga, Fantômas contre Scotland Yard est clairement l'épisode de trop, celui dont on avait pas besoin ou du moins qui demeure le plus maladroit. Après Paris et l'Italie, c'est désormais en Écosse que le brigand masqué va sévir en imposant une taxe sur les plus riches fortunés. Un nouveau prétexte aussi machiavélique que débile pour que notre fine équipe rempile une dernière fois, que ce soit le toujours aussi survolté Louis de Funès, le vieillissant Jean Marais ou la belle Mylène Demongeot...
Désormais centrée sur les frasques du Commissaire Juve, ce troisième film joue la carte de l'humour potache digne d'un mauvais vaudeville. Toujours épaulé de son fidèle assistant l'inspecteur Bertrand (Jacques Dynam, plus benêt que jamais), le commissaire va être tourné en bourrique par Fantômas dans un château écossais où il va lui faire croire qu'il existe des fantômes.
Un gag de répétition lourdingue qui lasse dès la première fois, éclipsant par ailleurs une intrigue pas folichonne pour un sou encore une fois poussive et cette fois-ci dénuée d'intérêt. Les fameux masques de Fantômas sont toujours autant légion et les scènes d'action semblent avoir été improvisées sur le tas. Non ce dernier épisode de la trilogie n'est franchement pas bienvenu, la faute à un scénario ennuyeux, des gags très ringards et, c'est triste de le dire, un Louis de Funès sous kétamine au final exaspérant.