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le 8 nov. 2011
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Critique écrite initialement en janvier 2019 après ma découverte du film
Il y a un an, en ayant des listes de saga en tête, je me disais : « Je ne regarderais jamais cette saga ! », j’avais l’image d’une saga débile, nulle à chier, car la critique spécialisée n’en est pas fan et que le public lui en est très fan. Une image que je n’ai pas vraiment constatée et ressentie devant ce premier opus.
Alors oui, comme je le savais, il y a des belles filles, des beaux gosses, des belles caisses, et de la musique majoritairement du rap, qui crée une ambiance pas vraiment fut-fut et bien clichée. Le film d’ailleurs commence par un running-gag qui peut prêter à rire, Brian (Paul Walker très bien, parfaitement doublé en français par l’inestimable Guillaume Lebon) prends tous les jours un sandwich au thon au même restaurant. Mais le thon est connu pour être mauvais, mais lui l’aime. On le remarque et il se fait tabasser, mais Dominic, le frère de la serveuse intervient et le sauve. Les deux hommes se rapprochent et Brian parvient à pénétrer dans ce monde de « roadsters » : passionnés d’automobiles surpuissantes. On se croirait dans un de ces jeux vidéos comme « Asphalt » (pour moi, la référence).
On est vraiment dedans et cette ouverture de saga est intelligente sur au moins deux points : les personnages parlent avec un langage technique pointu des autos, on ne comprends pas grand-chose à ce qu’ils disent et deuzio : la psychologie poussée des protagonistes. On ne comprends qu’au bout d’un certain temps (lorsqu’il va voir ses collègues) que Brian est un flic infiltré. Mais il se retrouve impliqué émotionnellement en s’éprenant de Mia (la serveuse) et en s’attachant à son frère.
Ses collègues et supérieurs n’apparaissent eux guère attachants, l’un de ses collègues lui dira : « Tu en pince pour la petite Mia, remarque moi aussi rien qu’en regardant son casier judiciaire, je bandais. », ce à quoi Brian réagit par la violence.
Tanner (incarné par Ted Levine, sobre) le fera réfléchir en lui rappelant qu’il est un flic et non l’un de ces truands qu’il doit coincer. Mais Brian se sent bien dans cette sorte de famille spirituelle (formidable dualité du personnage, tiraillé entre son métier de flic et son attachement à cette bande), où chaque membre à une particularité unique, tout particulièrement Jess, le pro en informatique : un « geek » écorché vif. Et puis la mise en scène, souvent élégante avec de beaux plans séquences.
Et bien entendu des cascades absolument ahurissantes (comme celle du début où une voiture circule en dessous d’un camion en mouvement) ainsi les courses poursuites en ville, notamment à la fin.
Sans jeu de mots, le film finit toute fois par tourner en rond et en faire des caisses. A la fin, les acteurs surjouent clairement, mais ce n’est pas vraiment un défaut.
Ce qui est dommage, c’est que, parfois pour rien : il y a une course poursuite, ce qui devient vraiment répétitif et fatiguant. Mais il y a un véritable scénario, avec de beaux personnages, vraiment bien écrits et interprétés avec profondeur. La version française remplie de voix familières, outre Guillaume Lebon, il y a Guillaume Orsat, Matthias Koslowski, Bruno Dubernat, Sylvain Lemarié… très bien distribués sur les personnages.
Pour résumer : ce premier « Fast and furious » est une agréable surprise. Comme quoi faut pas lire les critiques (« Télérama », comme d’autres, l’as crucifié).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les sagas que j'ai vu, Les années 2000 que j'ai vues, Les meilleurs films se déroulant à Los Angeles, Les meilleurs films doublés par Guillaume Lebon et Les meilleurs films doublés par Guillaume Orsat
Créée
le 17 nov. 2024
Critique lue 4 fois
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