Critique écrite initialement en février 2019 après ma découverte du film
J’aime me souvenir des dates desquelles j'ai découvert des films qui m’ont marqués. Comme les 11-12 février 2010 pour « Magnolia ». Et bien, je peux ajouter le 06 février 2019 pour « Fast and furious 5 ». Pour mémoire, j’ai regardé cette saga à reculons ayant lu tellement de mauvaises choses à son égard. Et bien j’aurais vraiment raté quelque chose.
Car la saga se bonifie clairement en avançant. Ce cinquième épisode sorti en 2011 est un très grand film d’action. On se croirait chez Michael Bay dans son diptyque « Bad boys » : scènes d’actions ahurissantes, humour bien barré (et scato) et aussi dans la trilogie « Ocean’s » de Soderbergh, puisque le scénario en reprends le même concept : tous les personnages principaux vont ruiner un homme important. Et on retrouve la plupart des personnages secondaires de tous les précédents épisodes. Et le scénario ici, évite toute philosophie, pour se concentrer sur ses personnages.
Car il y a de l’Humanité dans « Fast and furious », là où on est Vraiment attachés à eux. Avec eux.
D’une durée plus longue que les précédents, cet épisode est pourtant le plus passionnant, scotchant.
Des morceaux de bravoure comme la scène de course poursuite à pied sur les favelas de Rio, qu’on croirait sorti d’un « Jason Bourne », la scène absolument hilarante (j’étais mort de rire, j’en avais les larmes aux yeux de rire) d’explosions de chiottes et bien entendu La fameuse scène avec le coffre fort tirée par des voitures conduites par Brian et Dominic : ce que j’ai vu de plus impressionnant, de plus fascinant en matière d’action depuis ma venue au monde, sidéré par ces démolissages de caisses à la seconde. On ne sait pas quand ça va s’arrêter, et en plus c’est pas du chiqué : aucun trucage numérique.
J’ai jamais vu des scènes pareilles dans des films, Justin Lin avait dit vouloir faire des scènes qu’on avait jamais vu avant : c’est réussi.
Bah justement, parlons en de Justin Lin : il continue ses expérimentations, ses plans même aériens assez saisissants, et toujours des beaux plans séquences et il fout sa caméra parfois où on s’y attend le moins. Il est clairement passionné par l’univers de la saga, et il fait en sorte ça se voit que ses comédiens ne soient pas « étouffés » par la caméra. Il as vraiment ce don de donner de l’élégance à la réalisation d’un film d’action, et c’est très rare.
« Fast and furious 5 » est vraiment ouahoo, c’est difficile de décrire ce sentiment mais j’en ai pris vraiment plein la gueule, époustouflé, impressionné, pris par l’action, par les personnages.
Bon le film n’est pas parfait : notamment, une nouvelle fois, des scènes dialoguées non-traduites…, quelques dialogues ridicules mais l’évolution entre les personnages se tient.
Côté doublage, c’est toujours la cata pour Vin Diesel et Jordana Brewster, David Kruger fait évidemment bien le job sur Dwayne Johnson mais ça m’as un peu troublé parce que j’avais déjà entendu Guillaume Orsat sur Dwayne Johnson. Mais évidemment ça colle, et notamment cette réplique : « Si il va pisser, je veux savoir combien de fois il se l’est s’écouée ! » mais évidemment la scène où il se bats avec Vin Diesel est assez sadique, les deux hommes étaient oui, très costauds mais Dwayne Johnson en impose du haut de son mètre 96 plus que Vin Diesel (un mètre 82).
Et Dorothée Pousséo, voix qui me tape sur les nerfs, est en retenue sur Elsa Pataky ce qui est une bonne surprise.