The Rock et Vin contre le reste du monde !
Ayant regardé beaucoup trop de bons films ces derniers temps, je me devais d'apporter un contre poids avec une saga mémorable, hors norme et qui prépare son 7ème épisode avec l'immense Jason Statham qui incompréhension totale pour moi, n'a pas encore été oscarisé.
Mais revenons un peu en arrière, Fast and Furious, démarrée en 2001 est une série qui n'a peur de rien. Plagier un film intégralement pour se lancer, pas de soucis. Faire une suite en utilisant les pires clichés d'une fusion grossière entre Tango et Cash et Rush Hour, pour enchainer blagues raciales, et scènes d'actions catastrophiques, pas de problème, ça marche encore mieux. Partir ensuite à Tokyo pour parler de Drift et... de Drif puis faire mourir le seul personnage cool du film et le ressusciter plus tard en invoquant une timeline à part, trop facile. Et enfin, avoir l'idée de génie d'intégrer The Rock dans le rôle d'un agent du FBI alliant le corps de Hulk avec la finesse de raisonnement de Sherlock, ça cartonne.
Nous voilà enfin au 6ème épisode qui accumule tellement de défauts que ça en devient une oeuvre d'art. The Rock est de retour pour arrêter une bande de vilains pas beaux qui semblent être les antagonistes de notre équipe d'attachants connard. Pour les appréhender il demande donc l'aide de Vin, et pour l’appâter lui montre une photo de Michelle Rodriguez datant d'une semaine, pourtant morte dans le 4ème épisode et oui encore. Dans le dixième épisode, on apprendra en réalité que Vin garde les Dragon Ball dans son garage et invoque Shenron pour ressusciter les gens en cas de besoin. Quoi qu'il en soit nous voilà embarqué dans une aventure sans queue ni tête, dans laquelle scènes d'actions brouillonnes, dialogues minimalistes et tentatives désespérées de jouer dans l'émotion s’entremêlent.
A vouloir trop se prendre au sérieux, ce Fast and Furious 6 bien trop ambitieux se perd à coups d'explications abracadabrantesques, la série annihile le peu de fun qu'elle avait su introduire dans le dernier volet et en devient franchement risible. Même pas un divertissement honorable, juste un amas de conneries enrobé dans un bol de testostérone insipide.