Le grand retour aux sources
Fast and furious pourrait bien se révéler être la saga la plus rentable de tous les temps (surtout quand on voit que le 7 est déjà en préparation et qu'ils ont commandés un 8 et un 9). Bref celui là arrive dans mon inconscient comme un énième film de Vin Diesel (que j'adore soit dit en passant bien que son jeu d'expression ne dépasse pas celui d'un chien). Ce qui me dérangeait le plus en fait c'était d'accoler l'étiquette Fast And Furious à un film qui n'a plus rien à voir avec le premier (qui reste et restera sans aucun doute le meilleur) car braquer une banque n'a quand même rien à voir avec des courses clandestines !
Et c'est avec un putain de grand plaisir que je découvre l'épisode 6 avec bien plus de voitures que durant les deux précédents réunis. Alors évidemment on n'est plus dans les courses de rue puisque désormais les personnages sont bien plus impliqués. Le réalisateur Justin Lin a opté également pour du spectaculaire, c'est donc naturellement que le Guiness Book des records a du entrer ce film dans la catégorie "destruction de voitures". D'ailleurs niveau spectaculaire Lin fait le show : Un tank sur l'autoroute qui détruit tout ce qui bouge, un avion qui ne décolle pas parce qu'il s'est fait harponné par des bagnoles et même les courses poursuites (avec Shaw ou Letty par exemple) sont impressionnantes.
L'ensemble est cohérent par rapport aux précédents, ce qui nous donne malheureusement des scènes totalement surréaliste, je pense notamment à Dom qui joue à Superman avec Letty avant de retomber sur une voiture, tout ça a 200 Km/h et sans blessures (ce mec est plus fort que Bruce Willis !). C'est assez dérangeant parce que le début laissait présagé un film certes spectaculaire mais qui restait dans le domaine du possible (si on part du principe que vous conduisez comme Sebastien Loeb bien entendu).
On peut trouver également des scènes totalement prévisible notamment le revirement de fin (bah il l'a dit tout à l'heure, vous écoutez pas ou quoi ?) ainsi que quelques incohérences dans le scénario, par exemple quand Shaw menace Torreto de s'en prendre à sa famille, c'est assez étrange qu'un mec aussi familial que lui ne fasse rien (un coup de téléphone ça coute pas si cher merde !)
Le petit plus par rapport aux précédents, c'est son humour grinçant. Quelques phrases de temps qui nous font esquisser un sourire. Ca permet de détendre l'atmosphère déjà bien pesante..