Faste & Obvious
À l'attention des lecteurs : Le texte qui va suivre est minable et totalement gratuit, parce que ma vie n'est pas terrible en ce moment. Merci de votre compréhension. En regardant ce film, je...
Par
le 6 juin 2016
57 j'aime
11
Critique écrite initialement en février 2019 après ma découverte du film
Ce septième épisode est celui de tout les excès, ce qui était aussi le cas du sixième opus, sauf que là, bah, on enlève le sadisme (sauf dans une ou deux scènes) pour le fun.
Chris Morgan semble s’être totalement laisser aller et James Wan habitué aux petits budgets (le type à l’origine des « Saw » et « Insidious ») le suit : ainsi le film s’ouvre par un plan-séquence de plusieurs minutes où Deckard Shaw (Jason Statham en surjeu, à la limite de la parodie, toujours impeccablement doublé par Boris Rehlinger) monologue, au chevet de son frère à l’hôpital, avant de partir, traversant un couloir où plein de gardes sont morts, et rejoignant un ascenseur et quittant un hôpital massacré. On admire l’ouverture, qui prête à rire mais qui donne le ton du film avant un générique, au morceau saoulant mais qui revient comme une boucle, au premier épisode, lorsque Dom emmène Letty, encore amnésique à cette fameuse course de voiture en plein désert.
Plus tard, Dom se rends à Tokyo rencontrer Sean Boswell au centre du troisième opus : cette scène est la suite directe de la dernière scène du troisième épisode, bien que neuf ans sont passés et que Lucas Black à clairement vieilli.
Pour traquer Deckard Shaw, méchant sadique certes mais pas autant que son frère cadet (dans le précédent épisode), l’équipe est engagé par Mr. Personne (incarné par Kurt Russell dans un rôle bien barré, parfaitement doublé par Philippe Vincent, son comédien habituel) et ensemble ils vont retrouver l’Œil du diable : une puce qui permet de localiser n’importe qui dans le monde et donc Deckard Shaw. De nouveau, on pense à la trilogie « Ocean’s » : cette bande aux membres bien définis (explicités d’ailleurs par Megan plus tard). C’est improbable et c’est justement pour ça que c’est cool. La scène vertigineuse des voitures conduites par nos amis qui plongent d’un avion, aussi « wtf » que plus tard Dom et Brian qui traversent plusieurs buildings à Dubaï avec leurs voitures et à la fin, Hobbs qui sort de l’hosto avec sa mitrailleuse dézinguer l’hélicopter conduit par le grand méchant Mose. C’est tellement n’importe quoi, c’est tellement improbable, barré que ça m’amusait.
Tout comme le bagout de Roman et ses échanges avec Tej. Certes Roman est un personnage superficiel, il n’est là que pour raconter des conneries. Ce septième opus est vraiment léger. Et je me suis demandé comme un film modeste bien fun et minimaliste comme le premier est passé en quinze ans à un "truc" rempli d'explosions et comment les personnages principaux simples braqueurs de camions sont passés à collaborer avec le FBI et poursuivis par des supers méchants ? On se rends compte du chemin parcouru : un sacré chemin.
Par ailleurs, on sent le budget colossal derrière ce septième opus. La mort de Paul Walker en plein tournage, et une modification de script se sent pas trop, Chris Morgan raccorde justement avec cette envie depuis quelques épisodes pour Brian de mener une vie ordinaire. Et la fin est faite sobrement sur une belle musique.
Côté mise en scène, James Wan, outre le plan-séquence d’ouverture, se permet des plans à 360 degrés horizontaux, pour donner une touche personnelle.
Ce septième opus retrouve souvent la perfection du cinquième, le côté bien fun et sans limites, pour moi, il est réussi dans le fait qu’il soit totalement hors-normes. Hallucinant, comme un trip.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les sagas que j'ai vu, Les années 2010 que j'ai vu et Les meilleurs films avec Jason Statham
Créée
le 17 nov. 2024
Critique lue 11 fois
D'autres avis sur Fast & Furious 7
À l'attention des lecteurs : Le texte qui va suivre est minable et totalement gratuit, parce que ma vie n'est pas terrible en ce moment. Merci de votre compréhension. En regardant ce film, je...
Par
le 6 juin 2016
57 j'aime
11
La Mort ne ressemble pas à ce que l'on croit. Et croyez bien qu'elle le regrette. Elle aurait bien aimé, par exemple, prendre l'apparence de celle de Terry Gilliam dans Münchhausen. Au moins...
Par
le 24 sept. 2015
54 j'aime
16
Il y a 10 ans Fast and Furious c'était ce film de courses nocturnes où le vainqueur emportait la voiture du perdant, son honneur et sa nana, où le départ était donné par une minette en jupe qui...
Par
le 6 avr. 2015
48 j'aime
31
Du même critique
Avec le single "Bite Me" sorti il y a quelques mois : un son bien pop-rock et un clip qui nous rappelait les bonnes années 2000, il était clair qu'Avril Lavigne allait revenir à ses sources, à ce qui...
Par
le 25 févr. 2022
3 j'aime
Je n’aime pas faire des critiques sur une œuvre qui n’est pas terminée – au moment où j’écris ces lignes, « Un cas pour deux » est toujours en tournage, donc je vais centrer cette critique sur la...
Par
le 22 juin 2022
3 j'aime
Je savais déjà pas mal de choses sur Pinocchio grâce au livre, ayant appartenu à mon père, que j'avais lu une ou deux fois petit. Je ne me souvenais plus de Jimmy Cricket et du final dans le...
Par
le 29 oct. 2021
3 j'aime