Fast & Furious 7 : Le jour où les lois de la physique ont pris leur RTT

James Wan, de l’horreur au vrombissement

James Wan, le type qui te faisait cauchemarder devant Saw et Conjuring, a troqué les fantômes contre les moteurs V8. Et il a compris la mission : ici, ce n’est pas de l’horreur psychologique qu’on veut, mais des bagnoles qui volent, des bastons homériques et des cascades à faire jalouser Tony Hawk. Wan livre du grand spectacle en préparant soigneusement un hommage à Paul Walker qui te fout la larme à l’œil sans tomber dans le pathos cheap.

Les cascades : Super Mario Kart en mode hardcore

Tu pensais avoir tout vu avec les voitures qui font des loopings ? Attends de voir Fast 7. Les caisses décollent d’avions, sautent d’immeuble en immeuble comme si elles avaient le grappin de Spider-Man, et les héros survivent à des crashs qui devraient les envoyer direct dans l’’autre monde. Ici, les lois de Newton ont carrément démissionné. C’est absurde, mais bordel que c’est jouissif.

Jason Statham, le Terminator britannique

Statham arrive comme un boss final de Dark Souls, et autant te dire qu’il n’est pas là pour te filer des conseils sur la gestion des stocks. Chaque scène de baston avec lui est chorégraphiée comme un ballet violent. Il te casse des os avec la même facilité qu’un joueur de FIFA casse sa manette après un but encaissé.

La testostérone : Dragon Ball Z version tuning

Fast 7, c’est comme si tu prenais une épisode de Dragon Ball Z et que tu remplaçais les kamehamehas par des pneus qui crissent. La mécanique, c’est l’épée magique, et la famille, c’est le pouvoir de l’amour. Dom Toretto peut te faire un discours sur la famille entre deux explosions, et tu te surprends à hocher la tête comme si c’était le pape qui prêchait.

L’hommage à Paul Walker : le cœur qui vrille

Et puis il y a cette scène finale, ce moment où tu sens une boule dans la gorge et où même le plus grand bourrin aura du mal à retenir sa larme. Ce n’est pas juste un film, c’est un adieu poignant à Paul Walker, et ça t’attrape par le col comme une claque à retardement.

Conclusion : Un uppercut visuel

Fast & Furious 7, c’est du grand n’importe quoi assumé, un orgasme visuel qui en fait trop mais jamais assez pour qu’on se plaigne. Si t’aimes les courses-poursuites improbables, les explosions à la chaîne et les héros qui ont plus de vies qu’un chat sous stéroïdes, ce film est ta messe. Et n’oublie pas : ici, la seule vraie règle, c’est la famille.

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